Commentaire composé et détaillé du passage de « Pour ces deux amies ... » à « ... aliment sur la terre » de l'oeuvre "Paul et Virginie", écrite par J.H. Bernardin de Saint Pierre. L'explication est réalisée suivant deux parties principales elles-mêmes composées de sous parties. Document de 1000 mots idéal dans l'optique des révisions du baccalauréat de français.
[...] Le bonheur A l'écart de la société Le bonheur est à l'écart de la société. Les deux femmes vivent isolées : elles se rendaient rarement à la ville et sont éloignées des soucis de considération publique et de tout ce qui représente la vanité. Une vie simple et un confort rudimentaire Leur vie est simple et leur confort tout à fait rudimentaire : le bonheur n'est pas fondé sur le luxe, mais sur le dénuement. Certaines expressions du texte insistent sur la modestie de leur vie : suffisait dépourvues Leur tenue vestimentaire est comparée à celle d'esclaves : vêtue de grosse toile bleue du Bengale comme des esclaves et elles marchent nu pieds dans leur maison. [...]
[...] Le second présent est un présent de vérité permanente. Les deux présents rendent plus crédible l'histoire des deux jeunes femmes parce qu'elle est racontée par un témoin, en l'occurrence un vieillard qui a connu les deux femmes. Deux personnages Les deux personnes sont présentées seulement par le pronom personnel elles qui est le sujet de la plupart des verbes. L'emploi de ce pronom ne fait aucune distinction entre les deux femmes et insiste au contraire sur leur union. Curieusement, on ne voit jamais dans le texte de sujet au singulier qui individualiserait l'action d'une des deux femmes. [...]
[...] Les relations sont ici idéales entre maîtres et esclaves. Les esclaves, en effet accouraient jusqu'au bas de la montagne pour les aider à la remonter. Elles lisaient dans les yeux de leurs esclaves la joie qu'ils avaient de les revoir On parle plus loin de serviteurs plein de zèle et d'affection Le bonheur est donc fondé sur des relations harmonieuses d'amitié et de respect entre les hommes. Conclusion Cette conception du bonheur n'est pas sans rappeler le mythe du bon sauvage où l'homme vertueux et innocent jouissait du bonheur dans la nature. [...]
[...] La répétition du rythme ternaire jusqu'à la fin de la phrase marque la perfection des relations. La phrase suivante crée un effet de chute rythmique : Tout entre elles était commun La phrase est beaucoup plus courte : elle représente une sorte de résumé de ce qui a été dit, et e détache de l'ensemble en instaurant un nouveau rythme (deux accents). Elle a donc un sens conclusif. Un moment d'égarement La dernière phrase est un peu différente. Les femmes n'y apparaissent plus comme des sujets volontaires, elles sont plutôt objets : Si d'anciens feux plus vifs que ceux de l'amitié se réveillaient dans leur âme, une religion pure, aidée par des mœurs chastes, les dirigeait vers une autre vie Le narrateur imagine ici un moment d'égarement, indépendant de la volonté des jeunes femmes qui sont immédiatement présentées comme victimes et non coupables. [...]
[...] Bernardin de Saint Pierre. De Pour ces deux amies . à . aliment sur la terre. Introduction Ce texte, intitulé Paul et Virginie et écrit par J.H. Bernardin de Saint Pierre, a été publié en 1788. Ce livre est non seulement le chef d'œuvre de l'auteur, mais celui du 18ème siècle. Le passage étudié relate d'une histoire de deux femmes, leur quotidien, mais aussi leurs relations humaines. Nous verrons comment ce passage est une utopie ainsi que le bonheur qui en ressort. [...]
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