Ce texte intitulé « la parabole du riche et de Lazare » est extrait de l'Evangile selon Saint Luc. Les quatre Evangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean sont des témoignages sur l'enseignement de Jésus et font partie du Nouveau Testament qui est la nouvelle alliance établie par Jésus. Luc a composé l'évangile à l'époque de l'empereur Titus en 85 après JC. Notre texte est une parabole (vient du mot grec parabolé), qui est un récit allégorique, c'est une interprétation imagée d'une idée abstraite. C'est un genre qui propage l'enseignement du Christ. Ce texte est à l'origine même de l'apologue. On se demande donc en quoi ce texte est un apologue. Pour y répondre nous verrons qu'il s'agit d'un récit caractéristique puis d'un enseignement moral.
[...] Notre texte est une parabole (vient du mot grec parabolé), qui est un récit allégorique, c'est une interprétation imagée d'une idée abstraite. C'est un genre qui propage l'enseignement du Christ. Ce texte est à l'origine même de l'apologue. On se demande donc en quoi ce texte est un apologue. Pour y répondre nous verrons qu'il s'agit d'un récit caractéristique puis d'un enseignement moral. Un récit anecdotique Les situations de la vie et leur généralisation Le texte démarre comme un conte il y avait un homme mais le lecteur est plongé dans un récit. [...]
[...] C'est une image courante de la richesse et de la pauvreté. La richesse est connotée pourpre le linge fin les brillants festins Il y a une utilisation de l'imparfait et de chaque jour qui est une expression adverbiale. A la richesse s'oppose la pauvreté et c'est la 2e phrase du récit. Le pauvre a un nom, Lazare, il est décrit dans une situation qui renvoie à la misère, il est malade. La présentation met l'accent sur l'horreur de la situation du pauvre, le mot ulcère est répété 2 fois et les chiens sont ses seuls compagnons. [...]
[...] L'injustice de la vie terrestre sera compensée par le bonheur céleste. C'est une justice divine. On remarque la force des négations 14 à l'opposition entre les riches et les pauvres est indéniable. La 1ere leçon est dogmatique c'est-à-dire que le riche qui a toujours ignoré le pauvre n'a pas sa place auprès des élus. Le 2e thème découle de la proposition du riche de prévenir sa famille : le refus d'Abraham attire l'attention sur les prophètes celui qui annonce, qui est au contact de la divinité), il faut absolument écouter les médiateurs, c'est plus difficile car ce sont des hommes et parce qu'écouter le prophète c'est réfléchir sur soi en vu d'une véritable conversion. [...]
[...] Ces personnages deviennent emblématiques, les représentants de tous les riches et de tous les pauvres. le pourpre et les festins sont des signes généralisables du riche. La brièveté, la schématisation de la scène rendent l'histoire réaliste et manichéenne. Le manichéisme est facilement compréhensible. Donc l'histoire est frappante et susceptible de renvoyer le lecteur à des situations proches et facilement identifiables. L'inversion des situations Les situations du premier paragraphe sont inversées dans le second aussitôt après la mort de Lazare et du riche. [...]
[...] L'opposition est totale, elle est concrétisée par un grand abîme qui interdit tout rapprochement entre ceux qui souffrent et ceux qui sont heureux. Le lecteur remarque que l'inversion est présentée à travers le récit de manière très simplifiée, elle est ensuite explicitée par l'image de la souffrance et par l'appel du riche à Abraham. L'inversion est justifiée par les explications d'Abraham. II/ Un enseignement moral Les rôles du narrateur et d'Abraham Ce récit est fait par un narrateur omniscient qui met en scène 3 personnages : le riche, le pauvre et Abraham. [...]
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