Bernardino de Sahagun (1499-1590) est un franciscain, envoyé en Nouvelle Espagne pour évangéliser les indiens. Son ouvrage "Histoire générales des choses de la Nouvelle Espagne", divisé en plusieurs livres est une version réduite, en langue espagnole du contenu du Codex de Florence.
[...] Les Mexicains évangélisés semblent vénérer des Saints catholiques : Ste Marie à Mexico, Ste Anne à Tlaxcala, St Jean à Tianquizmanalco. Mais en vérité ces Saints cachent des dieux indigènes : Tonantzin à Mexico, Toci notre aïeule à Tlaxcala déesse des Remèdes et de Temazcalli, Tezcatlipoca à Tianquizmanalco vénéré pour remercier les montagnes de faire pleuvoir les nuages. Quetzalcoatl est adoré à Tulla. Son royaume est riche, prospère. On y travaille la pierre, on y cultive le coton, on y élève des Quetzal. [...]
[...] Les satrapes se livrent à des macérations. Comme Quetzalcoatl, ils se lèvent la nuit s'inciser, et couvrir des épines de maguey de leur sang, puis, se plongent dans l'eau. Les offrandes se font dans des calpulli lieu de réunions des croyants. Elles peuvent être multiples. Par exemple, la sauge, le maïs, les haricots, les oiseaux sont la base de l'offrande d'une jeune fille à marier. Dans les oratoires des maisons, les offrandes aux images es dieux y étant, sont faites chaque matin. [...]
[...] LACLAUSTRA Laure RESUME Histoire Générale des choses de la Nouvelle Espagne, Livre F. Bernardino de Sahagun, La Découverte, Paris p à 132. Le premier livre traite des dieux et des déesses qui étaient adorés des indigènes. Le second des fêtes qu'on célébrait en leur honneur. Le troisième de l'immortalité de l'âme, des lieux où l'on prétendait que devait se rendre les esprits en abandonnant leur corps, et des suffrages et cérémonies funèbres qu'on faisait pour les morts. Sahagun, Histoire Générale des choses de la nouvelle Espagne, Le projet Le nom Mexicain (Mexicatl) vient d'un chef nommé Mecitl. [...]
[...] Les satrapes offrent de l'encens copal à des heures précises du jour et de la nuit dans les temples. Le peuple va aussi utiliser l'encens. Avant de rentrer dans une pièce avec des images d'idoles, les mexicains touchent la terre avec leur main, et touchent leur bouche, par respect pour les dieux. Un autre cérémoniel consiste à ne rien manger ou boire avant d'avoir jeté une partie de l'aliment au feu. Parfois les mexicains s'adressent aux dieux par prière : par exemple Tezcatlipoca est invoqué lors d'une épidémie. [...]
[...] L'un d'eux, Titlacauan rend le dieu ivre avec du pulque. Uitzilopochtli est vénéré comme Dieu de la Guerre. Coatlicue balaye la Sierra Coatepec en pénitence, et est fécondée par une pelote de plume. Son peuple et sa sœur trahis par cette grossesse honteuse veulent sa mort. Uitzilopochtli sortit de son ventre paré de plumes bleues, avec une rondache. Il tua tout son peuple. Les cérémonies en l'honneur des Dieux comportent souvent offrandes, sacrifices, mutilations. Un beau jeune homme prisonnier, est adoré durant un an et couvert de richesses, puis sacrifié le jour de la fête du dieu Tezcatlipoca.Vingt jours avant sa mort, on lui marie quatre femmes, cinq jours avant, on lui rend les honneurs d'un dieu (la cour du Roi le suit). [...]
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