Saddam Hussein: sa biographie en 5 pages
[...] Saddam Hussein doit dans un premier temps répondre du massacre de Doujaïl. Il est accusé, en même temps que sept autres individus (Taha Yassin Ramadan, Barzan Ibrahim Al-Tikriti, Awad Hamed Al-Bander, Abdullah Kadem Rouaid, Ali Daeem Ali, Mohammed Azawi Ali, Mezhar Abdullah Rouaid, cf. "ramifications"), d'avoir ordonné et supervisé le meurtre, en juillet 1982, de plus de 140 Chiites du village de Doujaïl, à 35 km au nord de Bagdad, des actes constitutifs de crimes contre l'humanité selon l'accusation. Les personnes tuées l'auraient été en représailles d'une tentative d'assassinat sur le convoi de Saddam Hussein, alors que celui-ci traversait le village. [...]
[...] Dans l'intervalle, Saddam Hussein retourne en Irak. En 1964, un groupe anti-Baasiste dirigé par Abdul Rahman Arif prend le pouvoir. Saddam Hussein est emprisonné mais s'échappe en 1967. Il est nommé à l'un des postes les plus important du parti. En juillet 1968, un deuxième coup porte les Baasistes au pouvoir. Le général Ahmed Hassan al-Bakr, originaire de Tikrit et parent de Saddam Hussein prend les rennes de l'Etat. Saddam Hussein accède à la vice- présidence et est nommé vice-président du Conseil de commandement de la révolution (CCR). [...]
[...] La défense a vu dans cette manœuvre une intervention inadmissible de la part du gouvernement. Suite à l'exécution de Saddam Hussein, le procès continue sans celui- ci. [...]
[...] Les Baasistes s'opposent au nouveau régime. En 1959 Saddam Hussein participe à la tentative d'assassinat du Premier Ministre Kassem. Blessé à une jambe, Saddam Hussein parvient à s'enfuir d'abord en Syrie, puis en Egypte. Il est condamné à mort par contumace. En exil, il étudie le droit à l'Université du Caire. En 1963, le Baas participe au coup d'Etat d'officiers de l'armées qui renversent Kassem. Déchiré par des luttes intestines, le nouveau régime est renversé sept à huit mois plus tard. [...]
[...] Saddam Hussein ignore l'ultimatum du Conseil de Sécurité. En janvier 1991, une coalition d'Etats portée par les Etats-Unis et incluant l'Egypte, la Syrie et l'Arabie Saoudite, bombarde l'armée irakienne et la repousse hors des frontières koweitiennes. Côté irakien, la guerre fait près de 85'000 morts et 175'000 prisonniers. En Irak, les divisions ethniques et religieuses cumulées aux brutalités générées par le conflit crée un terrain propice à la rébellion. Les malaises sociaux et ethniques parmi les chiites musulmans, les kurdes et les unités militaires dissidentes menacent la stabilité du régime. [...]
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