Victor Hugo, Ruy Blas, Acte IV scène 4

Résumé du document

Commentaire composé entièrement rédigé de la scène 4 de l'acte IV de "Ruy Blas", drame romantique écrit en 1838 par Victor Hugo. Document parfait pour les révisions du bac de Français ou pour rédiger une dissertation.

Extraits

[...] On trouve aussi le pronom personnel de la troisième personne du singulier mais sans référant (v.1825). De plus, au v.1815, Don César souligne le caractère énigmatique du billet. Billet rédigé par Ruy Blas au début de l'acte I (scène 4). Le spectateur devine la nature du billet. Mais le vrai Don César ne peut reconnaître le message qui a été cacheté. Il croît donc, tout comme la duègne, à un simple libertinage, ce qui explique son impatience de la voir partir (v.1816). La duègne s'acquitte mal de sa tâche. [...]

[...] Les gestes de Don César contribuent à la drôlerie de la scène. III Ces ressources participent au comique tout en colorant la scène d'une lueur tragique ) Il permet au spectateur d'apprécier la subtilité de Don César et le caractère rocambolesque de la scène ) Il reproduit les mêmes effets de surprise qu'à la scène précédente. C'est-à-dire que les formules adoptées par le laquais dans la scène 2 sont reprises à l'identique à la scène 3 (ex : au début du v + 1807) or c'est Don Salluste qui a envoyé le laquais tandis que la duègne est dépêchée par Casilda. [...]

[...] Il montre que la scène n'est pas un pur divertissement. La précaution prise par La Reine et Casilda est inutile. L'enjeu magique de l'initiative de Don César qui a fait signer le billet par un muet ne peut qu'inquiéter le spectateur. Les fils de l'intrigue se resserrent car en faisant écrire venez Don César précipite le drame dans la tragédie sans le vouloir. C'est ainsi que le personnage comique devient l'instrument de destin. Le muet de Hugo, dans sa préface, se vérifie : le drame noue l'action, la comédie l'embrouille, la tragédie la tranche Conclusion On peut dire que cette scène, comme la précédente et la suivante, joue sur l'équivoque entre les deux César. [...]

[...] Il a un langage riche. Il anime véritablement tout cet acte. Plan : I Une situation complexe ) Des circonstances inattendues 2 ) Une information lacunaire 3 ) Une mission mal remplie. II La truculence des personnages Un personnage stéréotypé de vieille entremetteuse Un hurluberlu III Les ressources de la convention 1 ) L'artifice de l'aparté 2 ) Le comique de répétition 3 ) Le jeu de la double énonciation. I Cette situation met en place le grotesque. Tout d'abord, certains nombres d'éléments plongent le spectateur dans un univers de mystère. [...]

[...] Changement radical de registre : comique, comparé à l'acte III. A la fin de l'acte III, le drame a noué l'action, l'arrivée inattendue de Don Salluste a brisé le rêve de Ruy Blas (cf : début de l'acte IV) + décor étouffant. Ruy Blas prend des mesures pour sauver la reine et va prier dans attendre Don Salluste tandis que le vrai Don César réapparaît de manière inattendue par la cheminée. L'émotion fait place au rire car l'intermède comique basé sur 3 quiproquos donne à Don César l'occasion d'affronter un laquais, une duègne et Don Guritan, le vieux soupirant de la reine. [...]