- Lettre qui relève du monologue intérieur d'où la passion qui ne peut être contenue : absence d'exorde qui participe de l'émotion + l'apostrophe accusatrice de ce début de texte ("qu'as-tu fait, ah ! qu'as-tu fait, ma Julie ?" exclamation + question rhétorique.
- L'écriture comme moyen de mieux se comprendre : trouble et confusion de l'écrivain d'où l'émotion de la lettre en train de s'écrire ("je suis ivre, ou plutôt insensé").
- L'écriture permet de transcender le temps certes, mais également de revivre grâce aux mots de la sensualité (...)
[...] qu'as-tu fait, ma Julie?" exclamation + question rhétorique. b. L'écriture comme moyen de mieux se comprendre: trouble et confusion de l'écrivain d'où l'émotion de la lettre en train de s'écrire suis ivre, ou plutôt insensé"). c. L'écriture permet de transcender le temps certes, mais également de revivre grâce aux mots de la sensualité, la même émotion que cerre passion que traduit les points de suspension comme une émotion mentale " . B - Un discours ambiguë entre plaisir et faute a. [...]
[...] B - Le plaisir de dire a. Répétition hyperbolique du mot "bouche" qui montre la jouissance qu'expérimente l'auteur pour écrire des mots sensuels boucje de roses . la bouche de Julie"). C - Les sens qui ouvrent à un monde infini a. L'être qui aime est soumis à la passion, tendance à diviniser la personne aimée (cf. hyperbole "volontés supérieures" + "je ne murmurais plus" qui accentue davantage la soumission de l'homme que Julie "daignait présider". b. L'homme assimilé à Hippolyte combattant le Léviathan soumis, la passion elle-même ("j'avais dompté les fougueuses saillies d'une imagination téméraire"). [...]
[...] Sans rien comprendre à ce mystère, j'embrassai cette charmante amie ; et, tout aimable, toute piquante qu'elle est, je ne connus jamais mieux que les sensations ne sont rien que ce que le cœur les fait être. Mais que devins-je un moment après quand je sentis . la main me tremble . un doux frémissement . ta bouche de roses . la bouche de Julie . se poser, se presser sur la mienne, et mon corps serré dans tes bras ! Non, le feu du ciel n'est pas plus vif ni plus prompt que celui qui vint à l'instant m'embraser. Toutes les parties de moi-même se rassemblèrent sous ce toucher délicieux. [...]
[...] Femme assimilée à Eve d'où le risque de la tentation + hyperbole dénotant la passion source de choses néfastes baiser mortel"). b. Femme perçue comme un monstre, cliché de la lune changeante, versatile et lunatique: métaphore du poison poison que j'ai cueilli sur tes lèvres"). c. Attrait irrésistible pour les charmes de cette femme gracieuse: attirance tant physique que psychique pour cette déité à la suprême beauté ("toute aimable, toute piquante qu'elle est"). B - Le thème de la passion corruptrice a. [...]
[...] Passion dévorante de moins en moins maîtrisable à laquelle s'ajoute la folie comme châtiment donné ("garde tes baisers, je ne les saurais supporter . ils sont trop âcres, trop pénétrants; ils percent, ils brûlent jusqu'à la moelle"). C - Le risque de l'aliénation a. Accumulation + gradation des termes marquent à travers la métaphore du poison l'aspect néfaste de cet amour, un venin, un poison actif qui l'emporte vers la mort: manque de maîtrise de soi (ce poison "fermente, embrase mon sang, me tue, et ta pitié me fait mourir"). [...]
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