La future femme n'est pas éduquée par la nature, par les choses et par l'homme mais pour l'homme. Son éducation s'adapte à celle de l'homme : « L'éducation des femmes doit être relative aux hommes ». Pour justifier la différence entre la nature d'une femme et celle d'un homme, Rousseau se sert de cet exemple : « ...Et en effet presque toutes les petites filles apprennent avec répugnance à lire et à écrire ; mais quant à tenir l'aiguille c'est ce qu'elles apprennent toujours volontiers. Elles s'imaginent d'avance d'être grandes, et songent avec plaisir que ces talents pourront un jour leur servir à se parer. » Ainsi, selon Rousseau, il faut tourner l'intérêt des petites filles plutôt vers la préparation au rôle de la mère, en favorisant les jeux de poupées et les travaux pratiques comme la couture ou la cuisine (...)
[...] Ainsi, on apprend à la petite fille, à l'aide des dessins, à avoir un goût pour l'art afin de faire naître dans son esprit une intuition pour l'esthétique. Car il faut qu'elle sache parfaitement s'habiller, se maquiller, se coiffer selon sa place dans la société. II- La religion qui doit être aimée : Rousseau prétend qu'il est inutile d'expliquer les bases théorétiques de la religion aux femmes ; il privilégie plutôt une explication pratique de la foi. C'est le mari qui est chargé de continuer l'éducation religieuse de la femme, qui est commencée par l'explication de base donnée par le beau-père. [...]
[...] Mais il faut savoir que la femme n'a pas besoin d'exposer ses idées ou ses points de vue sur les différents problèmes de son temps, il lui suffit juste de connaître la position de son mari et de défende celle-ci officiellement afin de jouer pleinement le rôle qui doit être le sien. La faiblesse de la femme : Rousseau accorde la force et le pouvoir à l'homme, qui est actif, par opposition à la femme qui représente dans sa conception la passivité. Le caractère naturel de la femme est ainsi marqué surtout par la peur, la honte et la réserve. [...]
[...] De plus la sexualité de la femme lui garantit son pouvoir sur les hommes par sa facilité à émouvoir leurs sens : Tout ce que son sexe ne peut faire par lui-même, et qui lui est nécessaire ou agréable, il faut qu'elle ait l'art de nous le faire vouloir Mais cette sorte de dominance doit rester cachée, elle ne doit pas être dévoilée. Conclusion : Pour éviter que ces considérations sur l'éducation des femmes restent abstraites, Rousseau imagine la rencontre d'Emile et de Sophie. [...]
[...] La femme a aussi pour responsabilité d'assurer le bon fonctionnement des liens entre les membres de la famille : elle doit donc supporter les fautes et les manques de son mari, afin de lui assurer l'autorité auprès des enfants, mais aussi pour lui donner de l'assurance par cette forme de protection. La femme se trouve être l'élément constitutif le plus important de la famille, c'est la nature elle-même qui lui a accordé ce rôle. En effet elle assume l'accouchement de l'enfant mais aussi son éducation. Elle doit donc également apprendre comment créer une relation avec les enfants, et préserver celle qui la lie à son mari, en le mettant en confiance dans son rôle de père. [...]
[...] Son éducation s'adapte à celle de l'homme : L'éducation des femmes doit être relative aux hommes Pour justifier la différence entre la nature d'une femme et celle d'un homme, Rousseau se sert de cet exemple : . Et en effet presque toutes les petites filles apprennent avec répugnance à lire et à écrire ; mais quant à tenir l'aiguille c'est ce qu'elles apprennent toujours volontiers. Elles s'imaginent d'avance d'être grandes, et songent avec plaisir que ces talents pourront un jour leur servir à se parer. [...]
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