Jean-Jacques Rousseau, "Le Contrat social", Livre I, Chapitre 6 : commentaire

Résumé du document

En premier lieu, le texte souligne la nécessité absolue pour l'homme de trouver un système d'organisation social, sinon le genre humain périrait.

Dans le second paragraphe une objection apparaît : « Or » (L5), qui constitue la première proposition : qu'il faut obligatoirement unir les hommes pour trouver de nouvelles forces.

Dans le troisième paragraphe apparaît une opposition ; « mais » (L10) nous l'indique et explique qu'il est difficile de s'unir sans se nuire, c'est-à-dire sans perdre sa liberté individuelle (...)

Extraits

[...] Rousseau pense qu'à l'état de nature l'homme était vertueux. Donc pour lui, grâce à son contrat, l'homme va retrouver sa vertu. Quatrième problème Les clauses du contrat ne sont pas concrètes, cela s'explique car l'homme vertueux les connaît naturellement. Le manque de précision sur les lieux par exemple, fait que cette théorie est non limiter et très idéalisée. ( La solution reste donc entièrement théorique. D'ailleurs la formulation finale le prouve, puisque la phrase est abstraite basé sur des concepts. [...]

[...] Rousseau Le Contrat social Livre Chapitre 6 Le chapitre 6 du livre présente les caractéristiques du contrat social en annonçant les problèmes qui se présentent et comment le contrat va les résoudre. Axe 1 : La démarche La mise ne place de cette théorie s'effectue de manière méthodique dans une démarche analytique et qui correspond au fonctionnement général des philosophes des lumières c'est-à-dire qu'on observe puis on en déduit. Les trois premiers paragraphes posent le problème : En premier lieu, le texte souligne la nécessité absolue pour l'homme de trouver un système d'organisation social, sinon le genre humain périrait. [...]

[...] Les raisons pour lesquelles l'homme tend à sortir de l'état de nature ne sont pas évoquées, mais on parle d' obstacles qui nuisent donc ces raisons sont connotées péjorativement. Rousseau les nomme résistance (L2). Ce point de départ est basé sur un fondement non justifiable, qui correspond au mode de pensé de Rousseau et qui va à l'encontre des autres philosophes. Pour, lui, sa théorie de départ implique que les hommes doivent subir le progrès et doivent lutter contre. Cela semble paradoxal puisque ce sont les hommes qui créent le progrès. [...]

[...] Ensuite, Rousseau va nommer les clauses de ce contrat, un paragraphe par clause. Ces clauses s'additionnent et se juxtaposent, les débuts de chaque paragraphe nous l'indiquent : Les clauses Ces clauses De plus Enfin (L33). Dans ces quatre paragraphes juxtaposés, elles définissent chacune un nouveau thème, une clause. Chaque paragraphe est développé logiquement, chaque clause est justifiée logiquement, appuyé par les liens logiques : en sorte que car comme (L29 et 33). 1ère clause : aspect inaliénable du contrat : le contrat est non modifiable. [...]

[...] Axe 2 : La notion de contrat ( Dans ce passage, la première idée importante est l'idée d'association, avant même que cette notion ne soit formulée, l'idée directrice est donnée à travers tout un champ lexical de la communauté et de l'union : agrégation association concours de plusieurs agir de concert s'unissant (L14- 15). Le but de cette association étant de créer une somme de forces qui va permettre de lutter contre les obstacles qui poussent les hommes à sortir de l'état de nature. La formulation pour expliquer le but de l'association est très compliquée. Le fonctionnement de la société est synthétisé en deux forces contradictoires et le contrat social a pour but d'augmenter celle des hommes. [...]