Premièrement Rousseau critique sa société en convainquant. De la ligne 7 à 9 il dit: « J'étais hardi chez mon père, libre chez M. Lambercier, discret chez mon oncle ; je devins craintif chez mon maître, et dès lors je fus un enfant perdu. »
Cette gradation montre une dégradation de son comportement au fil des séjours dans sa famille et chez ses maîtres d'apprentissage. Ces étapes de sa vie doivent nous convaincre de la responsabilité que la société a sur sa vie. Il démontre qu'on ne change pas seul mais au contact des autres (...)
[...] Rousseau se justifie deuxièmement de ne pas avoir réussi à se débarrasser de ses vices. De la ligne 29 à 31 il dit: Voilà comment j'appris à convoiter en silence, à me cacher, à dissimuler, à mentir, et à dérober enfin, fantaisie qui jusqu'alors ne m'était pas venue, et dont je n'ai pu depuis lors bien me guérir. Cette énumération insiste sur ses mauvaises actions (convoiter en silence, se cacher, dissimuler) La métaphore du vol (le vol est assimilé à une maladie que l'on ne peut guérir) atténue ses mauvaises actions: ce n'est pas de sa faute s'il n'a put arrêter ses vices car c'est une maladie, il ne peut s'en empêcher. [...]
[...] On étudiera d'abord sa justification puis sa critique de la société. Rousseau a écrit cette autobiographie pour se justifier. Premièrement d'avoir été immoral puisqu'il dit de la ligne 1 à La tyrannie de mon maître finit par me rendre insupportable le travail que j'aurais aimé, et par me donner des vices que j'aurais haïs, tels que le mensonge, la fainéantise, le vol, Ce n'est pas sa faute s'il est immoral, c'est de la faute de son de son maître tyrannique. [...]
[...] Premièrement Rousseau critique sa société en convainquant. De la ligne 7 à 9 il dit: J'étais hardi chez mon père, libre chez M. Lambercier, discret chez mon oncle ; je devins craintif chez mon maître, et dès lors je fus un enfant perdu. Cette gradation montre une dégradation de son comportement au fil des séjours dans sa famille et chez ses maîtres d'apprentissage. Ces étapes de sa vie doivent nous convaincre de la responsabilité que la société a sur sa vie. [...]
[...] Cette saillie de naïveté parut si plaisante, qu'on me fit rester à souper. Peut- être eût-elle eu le même bonheur chez mon maître, mais il est sûr qu'elle ne m'y serait pas venue, ou que je n'aurais osé m'y livrer. Voilà comment j'appris à convoiter en silence, à me cacher, à dissimuler, à mentir, et 30 à dérober enfin, fantaisie qui jusqu'alors ne m'était pas venue, et dont je n'ai pu depuis lors bien me guérir. La convoitise et l'impuissance mènent toujours là. [...]
[...] Elle remplace un objet par un autre, c'est une comparaison implicite. Anaphore : répétition qui se produit au début de chaque vers, phrase, groupe de mots dans une phrase. Présent de vérité générale : Cela donne une porté universelle, générale aux faits énoncés. [...]
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