Argumentation littéraire sur les Confessions I et II de Rousseau. Ce document de trois pages Word entièrement rédigées présente ainsi les arguments qui témoignent de la sincérité de Rousseau dans son oeuvre et ceux qui montrent en quoi il ne l'est pas. Le véritable sujet est le suivant : "Rousseau vous paraît-il respecter le pacte autobiographique dans les livres I et II des Confessions ?".
[...] Cependant, certains aspects du texte montrent bien que l'asocial philosophe ne remplit pas totalement les conditions qu'il s'est fixé dans son pacte autobiographique. Malgré tout, ces aveux qui sont la preuve de sa bonne foi, il est parfois difficile de croire entièrement en son récit à cause, principalement, de plusieurs de ses défauts. En effet, on se rend compte au cours de la lecture des deux premiers livres que quoi qu'il arrive dans la vie de Rousseau, il resette la faute sur les autres, excepté pour la mort de sa mère dont il se rend coupable pour que le lecteur prenne pitié de son sort et de la fatalité de son destin. [...]
[...] En effet, il faut reconnaître que Rousseau applique les conditions qu'il s'est fixées en avouant des faits jusque là, tus. La révélation de ces secrets qu'il a gardé toute sa vie comme il ledit lui-même : Ce poids est donc resté jusqu'à ce jour sur ma conscience. nous montre bien qu'il nous livre l'entière vérité. Un extrait du livre II traduit parfaitement ces affirmations. Il s'agit de l'extrait du ruban volé. Cet extrait nous raconte que lorsque Rousseau travaillait pour Madame de Vercellis, il avait volé un ruban appartenant à Mademoiselle Pontal et le ruban ayant été retrouvé dans ses affaires, il avait accusé la jeune cuisinière, Marion de le lui avoir donné après l'avoir volé. [...]
[...] Maintenant, où sont les mensonges et où est la vérité ? Nul ne saura jamais. [...]
[...] En effet, Rousseau justifie son vol par la maltraitance de son maître. Il se lave de toutes responsabilités et va même jusqu'à dire qu'il est dans son droit et qu'il ne fait strictement rien de mal, il dit d'ailleurs : ils me parurent enfin une sorte de compensation du vol, qui me mettait en droit de continuer. Ces exemples témoignent de l'irresponsabilité et de la peur qu'à Rousseau par rapport au regard des autres. Ces défauts font parti intégrante de sa personnalité et se traduisent dans plusieurs extraits de son œuvre. [...]
[...] Ce qui confirme davantage cette sensation de romantisme. Ou encore la rencontre avec Madame de Warens où Rousseau fait une description très précise des lieux à l'image de Zola ou même de Stendhal et cette faculté à manipuler le vocabulaire des sentiments et à les décrire montre bien que Rousseau est ce qu'on pourrait appeler un préromantique. Cette tendance que le philosophe a de dévié son récit autobiographique en un récit romanesque et déjà romantique peut nous laisser penser qu'il va parfois en exagérant et arrangeant légèrement les choses pour qu'elles paraissent plus palpitantes aux yeux du lecteur toujours dans le dessein de lui plaire. [...]
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