Analyse littéraire du passage où Rousseau exprime ses remords quant au vol du ruban chez Madame de Vercellis. L'explication est entièrement rédigée en trois parties principales et comprend également une introduction, une conclusion, ainsi que le passage étudié. L'analyse est réalisée en 1100 mots, et constitue un outil idéal pour les révisions du baccalauréat de français.
[...] Avec le terme «audace aussi diabolique ( ) Rousseau qualifie en fait son propre acte, le vol du ruban, L'emploi de cette expression à la connotation négative, de méchanceté, ne fait qu'amplifier sa faute à lui face à l'innocence de Mario. La phrase suivante On ne parut pas ( ) pour moi démontre que Rousseau a réussi dans sa manœuvre de manipulation par la parole. On voit aussi par la suite Dans le tracas où l'on était que la situation à ce moment (c'est-à-dire la mort récente de Madame de Vercellis et la confusion ainsi créée) lui profite grandement. [...]
[...] Rousseau utilise ces termes pour décrire les conséquences sur Marion, mais c'est en réalité un autoportrait qu'il faut distinguer ici. En effet, l'emploi de tous ces mots à la connotation négative permet d'accentuer la culpabilité de Rousseau, et de démontrer ainsi la faute grave dont il est coupable. Le paragraphe commence par J'ignore ce que devint cette victime de ma calomnie ( ) qui est une expression riche en éléments d'analyse. Tout d'abord, Rousseau dévoile immédiatement qu'il ne sait pas, et ceci apprend donc au lecteur que malgré son soi-disant intérêt pour Marion, Rousseau n'a pas cherché à connaître son destin après cet incident dont elle paie les conséquences. [...]
[...] Elle emportait une imputation cruelle à son honneur de toutes manières. Le vol n'était qu'une bagatelle, mais enfin c'était un vol, et, qui pis est, employé à séduire un jeune garçon ; enfin le mensonge et l'obstination ne laissaient rien à espérer de celle en qui tant de vices étaient réunis. Je ne regarde pas même la misère et l'abandon comme le plus grand danger auquel je l'aie exposée. Qui sait, à son âge, où le découragement de l'innocence avilie a pu la porter ? [...]
[...] Tant que j'ai vécu tranquille, il m'a moins tourmenté ; mais au milieu d'une vie orageuse il m'ôte la plus douce consolation des innocents persécutés : il me fait bien sentir ce que je crois avoir dit dans quelque ouvrage, que le remords s'endort durant un destin prospère, et s'aigrit dans l'adversité. Situation du passage Ce passage se situe à la fin du livre second et suit de peu le décès de Madame de Vercellis. Le vol du ruban survient juste après sa mort. Résumé du passage Rousseau conte ici l'issue du débat visant à déterminer le coupable du vol. Il expose en outre la situation de Marion après cet épisode, ainsi que son propre état de conscience. Analyse Avant tout, il est utile de séparer ce passage en trois parties. [...]
[...] Conclusion Ce passage constitue une partie du deuxième aveu de Rousseau, but de ses Confessions On voit parfaitement ici qu'il effectue une réflexion sur l'acte commis, et qu'il insiste particulièrement sur sa culpabilité et les remords qu'elle a engendrés. [...]
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