Commentaire composé détaillé du préambule des "Confessions" de Rousseau. Le document est constitué d'une biographie synthétique de la vie de l'auteur ainsi que du commentaire avec introduction, plan détaillé, 3 axes complets et rédigés avec soin et une conclusion.
[...] Jean Jacques Rousseau Les Confessions, préambule. Biographie de l'auteur : Jean Jacques Rousseau (1712 1778) Originaire de Genève, Rousseau mène une vie assez aventureuse, dont il rend compte dans son autobiographie, Les Confessions (1762,1769), qu'il rédige à la suite d'une querelle avec Voltaire. Philosophe qui s'oppose au rationalisme des Lumières, il se consacre à une réflexion politique, engagée dans ses premiers discours et complétée par Le Contrat Social (1762), qui inspira les révolutionnaires de 1789. Il est aussi l'auteur d'un traité d'éducation (1762) et d'un roman par lettres, La Nouvelle Héloïse (1761). [...]
[...] Rousseau se sent isolé et comme un messager. Son entreprise est anti-classique : Au XVIIème siècle Pascal pensait que le moi était haïssable. Rousseau est un précurseur qui s'engage dans une voie nouvelle : la narration des aventures personnelles, l'analyse des états d'âme, et cela perdurera pendant toute la période romantique. D'un autre côté, son attitude peut paraître paradoxale puisqu'il affirme sa singularité, il précise qu'il est différent des autres mais veut tout de même être comparé à eux. B. [...]
[...] De plus l'auteur invite ses semblables à faire comme lui. Il souhaite une contagion de la sincérité Cela crée là aussi un paradoxe, entreprise dont l'exécution n'aura point d'imitateur s'oppose à que chacun découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité III. Le projet autobiographique : intentions et difficultés A. Le projet : une œuvre consacrée à parler de soi Le projet est évoqué à plusieurs reprises à travers les termes entreprise ce livre mes semblables . [...]
[...] Rousseau leur lance un défi à la fin du texte. Il cherche à minimiser quelque peu ses fautes, les inexactitudes de l'œuvre sont présentées comme secondaires ou excusables (défaut de la mémoire etc.) A la fin du préambule, Rousseau se met en scène dans le Jugement Dernier. Il occupe la place centrale, il s'imagine s'adressant à Dieu. On constate une certaine mystification du Moi, un certain orgueil de la différence. Il prétend dire le bien comme le mal mais le bien est mis en relief et le mal est relativement minimisé : tel que je fus ; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été. [...]
[...] Dans la seconde partie du texte le destinataire est Dieu, il est désigné par : - les périphrases : le souverain juge, maître éternel - le pronom et l'adjectif possessif de la seconde personne : Rousseau s'adresse directement à lui au style direct voila ce que j'ai fait ce qui est la preuve d'un grand orgueil. B. L'apologie de soi même. Le beau rôle L'orgueil Rousseau se donne la place centrale. Il se présente surtout dans le 3ème paragraphe en position de commandement : Il donne des ordres, d'un ton assuré y compris à Dieu. Présence d'impératifs et de subjonctifs à valeur d'ordre : rassemble, qu'ils écoutent présence aussi d'un ton assez solennel avec des rythmes ternaires. [...]
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