Rousseau, Les Confessions, Préambule - publié le 12/06/2006

Résumé du document

Commentaire composé du Préambule des "Confessions" de Jean-Jacques Rousseau. Il est construit autour de deux axes principaux, et convient parfaitement pour réaliser un devoir sur le texte ou pour les révisions liées au baccalauréat. Document de 500 mots.

Extraits

[...] Les confessions de Jean-Jacques Rousseau Préambule (incipit) Introduction : Nous nous trouvons dans l'incipit (préambule) qui précède le récit de la vie de Rousseau. Ila été écrit après la rédaction de ses premiers livres parce qu'il a été obsédé par une idée de complot de la part de voltaire et d'auteurs de l'encyclopédie. C'est pour cette raison qu'il a rédigé sur un ton oratoire, orgueilleux, qui a une intensité oratoire qui va jusqu'au défi Un singulier projet : une autobiographie. [...]

[...] Ce préambule possède en ton d'une grande vigueur, mais on peut voir que Rousseau commence déjà à déséquilibrer son discours lorsqu'il établit un parallélisme entre ses bonnes et ses mauvaises actions : Je fus méprisable et vil bon, généreux, sublime Son but ultime est de se transformer en miroir dans lequel les autres hommes vont pouvoir se voir pour se comparer à lui. Conclusion : Dans ce préambule rousseau signe un véritable pacte autobiographique tel que l'a définit Philippe Lejeune. Rousseau y témoigne de son souci de sincérité et de transparence. Il a la conscience aigue de rédiger une œuvre unique, exceptionnelle qui fera beaucoup d'émules. [...]

[...] Pour impressionner encore plus le lecteur il fait appel à Dieu Un acte de défi. Le premier défi que lance Rousseau est un défi très prétentieux qui affirme avec force qu'il n'a jamais eu de précurseur, ensuite ce défi s'élargit et dit qu'il n'y aura personne après lui ( passe, présent, futur, des auteurs d'autobiographies).Rousseau lance son défi sur un ton emphatique, menaçant. C'est aussi un défi lancé aux hommes car il pense être fait comme aucun autre unique singulier Le deuxième défi est destiné à l'espèce humaine et même à Dieu avec un tutoiement et même en lui donnant des ordres. [...]