Lecture méthodique/Commentaire composé du Préambule des "Confessions" de Jean-Jacques Rousseau. Etude littéraire composée de trois parties principales elles-mêmes composées de sous-parties. Document de 1550 mots idéal pour les révisions du baccalauréat de français.
[...] Résumé Lecture méthodique du Préambule Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau. Etude très détaillée, de très bonne qualité, vous permettant ainsi de progresser rapidement et efficacement tout au long de l'année. Plan de cette étude : Introduction Développement : I Expression d'une singularité 1 La démarche entreprise 2 La démarche de celui qui l'entreprend II L'affirmation d'une sincérité 1 Une déclaration d'intention 2 La sincérité III Motivation et les objectifs de Rousseau 1 La motivation 2 Les objectifs Conclusion Introduction : Les Confessions s'ouvrent sur une déclaration d'intention, proférée sur un ton extrêmement péremptoire. [...]
[...] Il exprime ensuite la singularité de l'homme La démarche de celui qui l'entreprend Rousseau se fonde sur une connaissance de ses semblables : connais les hommes», complétée par une connaissance plus intuitive de lui-même : sens mon coeur». L'usage d'un verbe de sentiment nous entraîne dans une dimension affective, presque tactile. Rousseau constate et affirme sa différence. Il se réfère à sa propre expérience, ce qui crée un parallélisme de nature oratoire qu'il veut convaincant. L'idée d'une singularité est aussi reprise à la fin du deuxième paragraphe dans la métaphore du «moule brisé». Il n'entre pas dans une fabrication en série. [...]
[...] Développement : I Expression d'une singularité 1 La démarche entreprise La singularité de la démarche entreprise s'exprime de façon catégorique dans la première phrase du texte. L'unicité de la démarche engagée est mise en évidence par une double caractérisation du terme «entreprise», par l'intermédiaire de deux propositions subordonnées relatives. Elles soulignent, sur le mode négatif, l'existence unique d'une oeuvre par référence au passé et par référence au futur. D'emblée, on note le caractère péremptoire du propos. Rousseau n'utilise aucune nuance dans sa formulation. Tout est affirmatif : «jamais». Aucune place n'est laissée au doute. [...]
[...] Rousseau fait usage de verbes de volonté au présent de l'indicatif, ce qui actualise l'acte entrepris. La sincérité s'exprime de différentes façons dans ce texte. Il s'agit d'un thème récurrent. Cette intention est exprimée dès le début. Il y fait succéder un verbe au passé composé, synonyme d'un acte accompli : «j'ai dit». La sincérité apparaît comme l'objectif de l'auteur et est donnée comme la ligne directrice de toute l'oeuvre La sincérité La même affirmation de sincérité est reprise dans le troisième paragraphe, puisqu'on a tout d'abord une présentation de soi et sous une forme différente. [...]
[...] Dans ces conditions, on comprend assez mal comment peut se réaliser la sincérité totale dont il fait état. Rousseau se situe toujours du côté de ceux que l'on n'a pas compris, de ceux que l'on n'a pas aimé, de ceux que l'on n'a pas aidé. Il souligne ses limites à la sincérité qu'il prétend dévoiler. Cette phrase rend compte de l'ingénuité de Rousseau, à la ligne 13, car sans le dire, il laisse au lecteur le soin d'une certaine clairvoyance. [...]
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