Guide intégral de l'oeuvre de Rousseau, Les Confessions, du livre 1 à 6.
[...] Guide pour la lecture intégrale de l'œuvre : Les Confessions De Jean-Jacques Rousseau Livres 1 à 6. Sommaire : I. Recherches initiales. II. Parcours thématiques Parcours 1 : Exprériences et éducation. Première confession. Seconde confession. La personnalité de Rousseau. Parcours 2 : Plaisirs et difficultés de l'écriture autobiographique. [...]
[...] Rousseau décide d'écrire Les Confessions. Le mot confession Les différents sens du mot confession sont : - l'aveu de ses péchés à un prêtre catholique - la déclaration que l'on fait d'un acte blâmable - l'action de faire profession de sa foi religieuse - montrer son appartenance à une religion. Avant Rousseau, ce titre avait déjà été choisi par Saint Augustin pour ses Confessions Les connotations de ce mot sont religieuses d'une part et péjorative d'une autre part car on avoue ses fautes. [...]
[...] Cela se produira plusieurs fois à travers le récit de ses confessions. En mettant le fait de devenir effronté sur le dos de son maître est la preuve qu'il est déjà un menteur avant car faire croire au lecteur que c'est à cause de lui qu'il a eu certains vices comme le mensonge, la fainéantise, le vol et l'effronterie est aberrant car ce genre de vices est inné. On peut ainsi dire que tous ces évènements ont formé sa personnalité par l'apprentissage de certaines choses qu'il a acquises au cours de ses différentes expériences. [...]
[...] L'influence des idées de Rousseau est très nette dans la doctrine politique révolutionnaire mais elle perdure également tout au long du XIXème siècle dans l'ensemble des sciences humaines. L'héritage de Rousseau n'est pourtant pas seulement d'ordre philosophique, puisqu'il est aussi à l'origine d'une nouvelle forme de sensibilité. Son univers hanté par la rêverie, la contemplation de la nature, le goût insulaire et la solitude ont un effet marqué la littérature du siècle suivant, à tel point que Rousseau est généralement considéré comme l'un des précurseurs du romantisme. [...]
[...] Son nouveau système de notation musicale n'ayant pas été admis par l'Académie, il se met à composer un opéra, Les Muses galantes, qui ne remporte pas le succès attendu. En 1745, il rencontre une jeune lingère, Thérèse Levasseur, qui sera sa compagne jusqu'à sa mort. Cinq enfants naissent de ce couple, tous placés par leur père à l'hospice des Enfants-Trouvés. La vocation littéraire de Rousseau, qu'il racontera par la suite, survient un jour de 1749. En allant rendre visite à Diderot enfermé au donjon de Vincennes, il lit le sujet du concours de l'Académie de Dijon. [...]
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