Résumé du livre de Rousseau, Les Confessions - Livre I (1712-1728) (à partir de la naissance de Rousseau jusqu'à son départ de chez son maître, Mr Ducommun).
[...] À Bossey (1722-1724) La vie à Bossey est heureuse et paisible. Jean-Jacques s'épanouit en découvrant la nature. II partage avec son cousin une complicité affectueuse. Son maître, M. Lambercier, n'est ni très sévère ni très exigeant Mlle Lambercier, sa soeur, est presque une mère pour les enfants. Un jour qu'elle administre une fessée à Jean-Jacques, celui-ci éprouve un trouble inattendu (p. 44- 45). Toute sa vie, il conservera le souvenir de cette correction délicieuse qui lui a révélé ses tendances masochistes. [...]
[...] Masseron, pour apprendre l'ingrat métier de procureur. Mais il est bientôt renvoyé, n'étant jugé bon qu'à mener la lime (p. 62). Il est donc placé en apprentissage chez un graveur, M. Ducommun. Le métier ne lui déplaît pas, mais Ducommun est brutal. Tyrannisé par son maître, Jean-Jacques apprend le mensonge, la fainéantise, le vol 63). Un compagnon, Verrat l'entraîne sur la voie de la malhonnêteté. Il devient voleur d'asperges. Il cherche —avec moins de succès dérober des pommes (p. 66-67). [...]
[...] Il survit grâce aux soins de sa tante, Suzanne Rousseau. À l'âge de cinq ou six ans, il découvre les joies de la lecture en compagnie de son père. Il dévore des romans durant des nuits entières. Ce sont ses lectures qui développèrent sa sensibilité. En 1719, il a lu tous les romans qui composaient la bibliothèque de sa mère. II se tourne alors vers celle son père, et se plonge dans des ouvrages historiques et moraux. S'identifiant aux héros de l'Antiquité, Jean Jacques se forge un esprit libre et républicain. [...]
[...] Il est sévèrement chatié. Pour la première fois, il se heurte à l'injustice (p. 48-50). Cette découverte met fin à une certaine sérénité enfantine. Elle révolte encore le narrateur qui décrit la scène. Les deux cousins quittent bientôt Bossey, qui a cessé d'être pour eux le paradis terrestre. Ce temps fut pourtant heureux et le narrateur se plaît à en retracer un épisode savoureux. Les deux enfants avaient, pour arroser une bouture qu'ils avaient plantée, creusé sous terre une rigole. [...]
[...] Il prend seulement le soin d'avertir de son départ son cousin (Abraham) Bernard, qu'il ne reverra plus jamais. Rousseau regrette un instant l'existence qu'il aurait pu mener si avait été placé chez un maître plus humain. Son sort aurait été bien différent: J'aurais passé dans le sein de ma religion, de ma patrie, de ma famille et de mes amis, une vie paisible et douce, telle qui la fallait à mon caractère (p. 78). Les lieux des Confessions : Suisse Royaume de Sardaigne, France. [...]
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