Commentaire composé de l'Incipit des "<strong>Confessions</strong>" de Rousseau.
[...] Or on peut remarquer que le bien est mis en relief tandis que le mal est relativement minimisé. On a : tel que je fus ; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime quand je l'ai été Il y a donc deux adjectifs péjoratifs : méprisable et vil contre trois adjectifs mélioratifs : bon, généreux, sublime gradation). III) Les contradictions et obstacles : D'un côté, Rousseau se montre comme un individu unique, mais d'un autre côté, il explique qu'il a commis des erreurs. Il apparaît donc comme normal (unique et qui commet des erreurs). [...]
[...] Dans la plupart de ses ouvrages la nature est le fondement et le principe auquel il ne cesse de se référer. Par la suite les œuvres de Rousseau s'enchaînent avec par exemple : Du contrat social (1762), Emile ou de l'éducation (1762) Rousseau est alors victime de nombreuses accusations notamment de la part des Encyclopédistes, il s'est d'ailleurs brouillé avec Diderot. En 1770, de retour à Paris, il s'engage à ne plus rien publier de son vivant. Cependant certains de ces livres son publiée en édition posthume. [...]
[...] On a : je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vu ( Mise en avant de son unicité. Mais en contradiction avec le fait qu'il soit incomparable, il appelle à la comparaison. En effet, on a : Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables et Je fus meilleur que cet homme là Donc Rousseau demande à Dieu un important nombre de témoin pour se comparer à lui. ( PARADOXE (comparer l'incomparable). L'auteur invite ses semblables à faire comme lui. [...]
[...] Il attend donc logiquement le pardon du lecteur d'où le titre Les Confessions. Il suscite du lecteur un jugement bienveillant mais il réfute se jugement, on a par exemple : Je fus meilleur que cet homme là ( Il se méfie du jugement du lecteur mais l'incite à bien le juger. ( Paradoxe. Conclusion : Pour conclure, on peut dire que Rousseau cherche à faire lire son œuvre au lecteur. Pour cela il essaye de monter en quoi son récit autobiographique est unique et en quoi lui-même est unique. [...]
[...] C'est le cas de ses Confessions. Les douze livres que comporte l'ouvrage retracent l'histoire d'une vie soumise à l'appréciation du lecteur. Ce projet naît en 1764 et est achevé en 1770. Les quatre premiers livres relatent l'enfance de Rousseau et sont construits par des épisodes déterminants qui ont marqués sa vie. Les livres suivants sont composés plus rapidement et présentent les drames vécus par l'adulte jusqu'au seuil de sa vieillesse. L'ensemble de l'œuvre débute par un incipit dans lequel Jean-Jacques Rousseau instaure un pacte autobiographique c'est-à-dire qu'il annonce ses intentions. [...]
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