Rousseau, "Les Confessions" (commentaire littéraire)

Résumé du document

Commentaire littéraire axé sur Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau.

Extraits

[...] Peut on introduire de la fiction dans ce qui sensé être réel ? Normalement c'est le pacte autobiographique entre le lecteur et l'auteur. Ornement s'oppose à franchise II. Le Tribunal de la confession Appel au jugement de dieu - adresse directe au destinataire, tu il l'apostrophe (l.18) donc dieu est un allié pour lui, pour l'aider à faire surgir la vérité. Cela fait référence au jugement dernier, le moment où l'on est jugé pour ses actes donc double référence religieuse et référence au tribunal (champs lexical de la religion). [...]

[...] Il veut présenter un homme dans toute sa vérité (l.3). Un a une valeur de généralité et lui va se prendre comme exemple de cette généralité. Il veut montrer ce qu'est la nature humaine mais contradiction concernant cette démonstration, il se présente comme différent des autres hommes, il se présente comme un être singulier, à part, qui ne rentre pas dans une norme, métaphore du moule souligne son originalité (l.7) cf mort de sa mère. Moi seul (l.4) Moi s'oppose à ceux et eux dans le reste du paragraphe ( il affirme sa différence avec une humilité feinte (l.6) mais veut se croire différent des autres, unique. [...]

[...] Dans le troisième paragraphe, multitudes d'opposition bien/mal vrai/faux Ces oppositions multiples montrent qu'il ne s'impose aucunes barrières morales. La sincérité équivaut-elle à la vérité, (l.11/12) j'ai dit Il affirme ne pas mentir donc il refuse toute forme de mensonges délibérés mais on peut se poser la question du mensonge par omission. Il revendique une clarté, une transparence vis-à-vis de lui-même (l.16/18). Il présente ses qualités, ses défauts, ses actes et ses pensées. Il veut être équitable et présenter de la même façon les qualités et les défauts. [...]

[...] - Il établie le pacte autobiographique - Alternance du passé composé et du présent je forme je veux monter j'ai fais j'ai dévoilé renvoie à un je multiple : le je narré et le je narrant. Confusion par rapport au moment de l'écriture. Le passé et le présent semble se confondre (l.12) j'ai dis le bien et le mal je n'ai rien tu ( dualité classique dans l'écriture autobiographique, ici, Rousseau commence la rédaction de ses Confessions à la fin de sa vie, et, Rousseau celui qui a vécu, sujet de l'introspection. [...]

[...] Rousseau conçoit les Confessions comme une sorte de miroir qu'il tend au lecteur dans lequel le lecteur pourra se reconnaître et à son tour avouer ses fautes. - Il insiste sur le fait qu'il n'est pas plus mauvais que les autres hommes (l.21). il souligne le courage qu'il a si il l'ose il se place dans une position de martyr, il offre aux autres ses faiblesses mais les autres doivent en faire de même. Il n'attend pas d'être jugé par les autres, il s'acquitte d'avance. [...]