Commentaire composé portant sur l'épisode de la chasse aux pommes, extrait du livre I des Confessions de Rousseau. Ce commentaire répond à la problématique : A quels moyens dans cet épisode, Rousseau a-t-il recours pour nous faire partager son vécu ? Voici un extrait de ce commentaire : "Dans ce passage, la description de la scène est majoritairement faite au passé. Comme nous pouvons l'observer avec « j'étais seul » (l.3) ou encore « Je piquai » (l.7). Mais l'auteur a aussi recours au présent. Il utilise donc deux types de présent."
[...] A quels moyens St Augustin fait-il appel pour obtenir le pardon ? [...]
[...] Le garçonnet se donne ainsi en spectacle. Le lieu de la scène n'est plus la dépense mais devient le jardin des Hespérides (l.4). Cette formule est ironique et traduit l'admiration de l'enfant pour un objet qui n'en mérite pas tant. De fait, selon la mythologie grecque, la pomme d'or que la déesse Héra avait reçue en cadeau de mariage se trouvait dans ce jardin des Hespérides. Ce dernier est en fait un verger d'orangers situé en Espagne, expliquant l'inaccessibilité de ces fruits considérés comme sacrés. [...]
[...] (l.9) introduit le lecteur dans la confidence. Rousseau souhaite de nous de l'indulgence. Durant tout l'épisode, Rousseau ne parle jamais de la volonté de voler. L'enfant n'est donc pas animé par un dessein de pécher, amoindrissant sa faute. La fin de cette aventure était prévisible. Celle-ci se transforme en mésaventure pour Jean-Jacques dont le piège se referme sur lui. Rousseau n'évoque son maître et l'autorité qu'il ne supporte pas que par des symboles tels que dragon (l.20-21). Lorsque ce dernier lui dit Courage ! [...]
[...] L'auteur tente de renouer avec le passé, il manifeste tendresse et ironie. Le discours de Rousseau s'énonce au temps du récit, nous avons donc l'impression que c'est l'enfant qui continue de parler. Le portrait de l'enfant n'est pas fait directement mais il doit être déduit du récit. Jean-Jacques n'est dans cet épisode pas le maître de la maison mais se pose comme le maître de lieux. Dans cet épisode, l'enfant est livré à lui-même, un jour où étai[t] seul (l.3) il se voit exposé à toutes les tentations. [...]
[...] Rousseau a toujours prôné l'état de nature. Dans ce passage, la description de la scène est majoritairement faite au passé. Comme nous pouvons l'observer avec j'étais seul (l.3) ou encore Je piquai (l.7). Mais l'auteur a aussi recours au présent. Il utilise donc deux types de présent. Le présent de narration permet d'actualiser les propos et de rendre l'action plus vivante aux yeux du lecteur avec notamment mon maître en sort, croise les bras, me regarde et me dit : Courage ! [...]
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