Commentaire composé d'un extrait de la cinquième promenade (séjour sur l'île de St Pierre, en septembre 1765) des "Rêveries du promeneur solitaire" de Jean-Jacques Rousseau (Du début : « Quand le lac agité [...] » à la fin du deuxième paragraphe « [...] m'arracher de là sans effort »). Devoir type bac synthétique et bien construit en trois parties organisées.
[...] C'est en effet la nature qui lui offre un cadre de solitude et d'isolement. L'île lui permet d'être seul : les réduits [ ] les plus solitaires (lignes quelque asile caché (ligne et c'est également la nature qui le mène par la suite petit à petit à la rêverie : y rêver à mon aise (ligne le bruit des vagues et l'agitation de l'eau [ ] plongeaient [mon âme] dans une rêverie délicieuse (lignes 12-15), Ces impressions légères s'effaçaient dans l'uniformité du mouvement continu qui me berçait (lignes 24-26) III. [...]
[...] D'autre part, ce texte apparaît comme une autobiographie au sens moderne. Rousseau peint sincèrement sa vie, sa personnalité et ses sentiments dans toute leur vérité, sans rien occulter. Il fouille ses émotions : le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation (lignes 13-15) et on retrouve vraiment intact le souvenir de ces instants heureux. Enfin, on remarque que Rousseau a utilisé les temps du récit pour écrire cette promenade. [...]
[...] Il paraît également immense. Les montagnes contribuent à un sentiment de beauté grandiose, tout comme l'allitération en t ligne 5 : tantôt sur les terrasses et les tertres qui peut nous donner une impression de hauteur. Le lac lui, fait plus songer à une petite mer : le lac agité [ ] la navigation (ligne ses rivages (ligne la grève (ligne le bruit des vagues et l'agitation de l'eau (lignes 12-13) le flux et reflux de cette eau (ligne 17). [...]
[...] Il mobilise la plupart de ses sens pour en profiter le plus possible : la vue tout d'abord, dans un rôle d'observateur : parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d'oeil du lac [ ] (lignes l'ouïe, ensuite : le bruit des vagues (ligne le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux (linges 17-19) et il est d'ailleurs conscient de tout cela : le bruit des vagues et l'agitation de l'au fixant mes sens (lignes 13-14). D'autre part, on peut constater que Rousseau connaît bien les éléments qui l'entourent. Il utilise d'ailleurs beaucoup d'articles définis : le lac, l'île, les réduits les plus riants et les plus solitaires, les terrasses, les tertres, le superbe [ ] coup d'œil du lac, la grève, l'eau, le flux et reflux. Cela montre bien qu'il porte un grand intérêt pour les lieux et que le paysage lui est familier. [...]
[...] Dans la cinquième promenade des rêveries du promeneur solitaire, il évoque son voyage et décrit l'extase dans laquelle sa rêverie atteignait son apogée lorsque le soir, il se promenait et s'asseyait au bord du lac de Bienne. On montrera en premier lieu en quoi ce texte est autobiographique avant de mettre en évidence la description de la nature et enfin la correspondance entre le paysage et les sentiments du narrateur I. La cinquième promenade est tout d'abord un texte autobiographique. [...]
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