Julien met en opposition les instants de bonheur qu'il a vécu dans la maison des de Rênal, et les moments où il était sans cesse interrompu par des histoires auxquelles il n'accorde aucune importance particulière, se devant ainsi de "tromper une âme basse par des démarches ou des mots hypocrites". En tant qu'homme de réflexion, Julien n'a jamais vraiment aimé cette façon de vivre, il préférait nettement le repos et le calme face à l'agitation de la maison du maire, ou encore lire un livre et s'instruire, plutôt que de devoir passer pour un animal savant, obligé de réciter ces phrases latines.
[...] Celui-ci parvient à redonner le sourire à tout le monde. Il sera plus de deux heures du matin lorsque ce joyeux compagnon quittera les de Rênal, et Julien, quant à lui, se retrouvera seul, laissant ainsi son esprit travailler et méditer sur les évènements marquants de la journée. Après les confessions d'Elisa à l'abbé Chélan, toute la ville est au courant des amours de Mme de Rênal. M. de Rênal veut provoquer un duel M. Valenod. Afin de mettre Julien à l'abri, les deux amants conviennent sur un accord commun que Julien partira pour le séminaire de Besançon. [...]
[...] En effet, elle s'imagine pouvoir épouser Julien, après être devenue veuve. Elle sait que Julien aime ses enfants, et que lui en est aimé en retour. Elle s'imagine ensuite quitter Vergy et vivre à Paris, accompagnée de Julien et de ses enfants. Mme de Rênal est en quête de choses bien différentes par rapport à Julien. Elle désire fonder une famille, quitter l'endroit dans lequel elle vit, et retrouver l'amour et le bonheur qu'elle connaissait les premiers temps qu'elle était avec M. [...]
[...] Mme de Rênal se découvre elle-même grâce à Julien, et les amours de la femme de M. de Rênal donne de quoi discourir à tout les gens de Verrières Pour conclure, je dirai que Mme de Rênal et Julien sont deux êtres différents, avec des centres d'intérêts ainsi que des objectifs qui ne semblent pas correspondre. Et pourtant, l'un est autant nécessaire à l'autre, que le contraire. Chacun permettra à l'autre de se surpasser, de découvrir leur vraie vocation, et le chemin à emprunter. [...]
[...] Valenod, accompagné de quelques notables libéraux. Tel une bête de scène, Julien se doit de montrer son talent et est obligé de réciter devant les invités, en latin, quelques pages de la Sainte Bible. Julien exprime son mépris pour les gens de cette classe, et tend à se rapprocher des manières de la famille de Rênal. Le début de ce chapitre commence par l'adjudication de la maison de Verrières. Julien se fait traiter alors d'"espion du maire" (cf. page 178). [...]
[...] Il montre une fois de plus le désir d'élévation de Julien, comme le moment où il est sur la poutre, au-dessus de la machine de son père, ou encore lorsqu'il utilise l'échelle pour rejoindre Mathilde dans sa chambre. Julien se sent ici supérieur face à M. de Rênal. Il existe une sorte de dilemme, d'éternel combat à l'intérieur de Julien. C'est comme s'il voulait devenir comme M. de Rênal, atteindre son statut afin de mieux pouvoir le détruire. S'il tente de lui ressembler, ce n'est que pour le surplomber par après. [...]
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