La pistolétade existante des yeux
C'est un cliché amoureux que Cyrano transforme pour en faire une mitraille qui lui rend ses traits héroïques. Le verbe "marcher" souligne son calme et sa bravoure. L'emploi de "on" est plus modeste. Mais il transforme l'expérience personnelle en générale ce qui est plus convainquant. Cyrano englobe le Bré avec d'autres personnes dans le pronom "vous" ce qui n'est pas amical et injuste pour un ami aussi fidèle. La fraise permet de montrer son originalité et son goût pour l'époque, il préfère Henri IV que Louis XIII. La haine est personnifiée, cela suppose un jeu de scène, c'est la campagne de Cyrano (...)
[...] III La versification : Rostand a peu liberté parce que la forme est très contraignante, mais il a quand même choisi des rimes difficiles. Par exemple en eutre il lui en manque une et donc fait une pirouette. Cette ballade est écrite avec un certain brio, beaucoup d'humour mais ce n'est pas un texte poétique mais juste une improvisation. Cette ballade est peut-être l'aboutissement d'un plan mis en place pour attaquer Valvert. La mort de Valvert va détruire l'intrigue que le spectateur voyait se mettre en place. [...]
[...] Enfin, Rostand change peu à peu de registre, on passe de la comédie/farce au drame car le vicomte chancelle. IV/La construction de la ballade : Elle est écrite pour économise l'acteur : il se contente d'enlever son manteau et son chapeau dans le premier couplet, puis dans les deux autres, il fait le duel et l'envoi. Selon sa force ; l'acteur peut ou non continuer le duel. La 3ème strophe permet à l'acteur d'échanger avec l'acteur du vicomte, de rappeler les mouvements et ainsi de terminer le duel en révisant les mouvements à faire (ex : je coupe je feinte ) ( Avant d'écrire un poème, Rostand écrit une scène de théâtre qui puisse être joué V/Le vocabulaire : Il est très mélangé, on trouve un vocabulaire courant, recherché, argotique, technique et ça produit un effet comique. [...]
[...] On a un début d'intrigue, Christian est amoureux et on va connaître le nom de la femme. Il y a aussi des personnages secondaires comme Ragueneau et le Bret. On commence à parler de Cyrano dont on nous fait le portrait : bretteur, musicien, poète, scientifique (c'est un personnage historique). On a aussi l'entrée spectaculaire du comte De Guiche et de Roxane. Scène 3 : C'est une scène de suspense, on ne sait pas si Cyrano va venir et on voit la puissance de De Guiche parce qu'il est salué par beaucoup de monde. [...]
[...] Cyrano fait en faite de l'humour et de la fantaisie. III/ Les exemples : Cyrano illustre sa méthode avec des exemples où il place des procédés de style. Il y a une personnification du nez, une hyperbole et un certain rythme. De plus il y a le registre pathétique, le vocabulaire poétique et une inspiration mythologique. Le registre parodique transforme une situation tragique en ironique et ridicule. Il y a aussi des clins d'œil de Rostand à son public, avec le mistral la mer rouge fait référence du canal de Suez Cyrano a été condamné au bûcher, il était comédien et secrétaire du Comte de Candal et à écrit des œuvres libertines. [...]
[...] A la fin du XIX, on adore les romans feuilletons qui font pleurer en montrant des innocents persécutés (au théâtre c'est le mélodrame). Cyrano, pauvre, lâchement assassiné, enfin reconnut mais trop tard et victime de la sottise apparaît comme le grand perdant mais c'est un perdant magnifique. Il le dit On ne se bat Ses derniers mots sont confiés aux spectateurs et sont très émouvants car c'est le bilan d'une vie inutile. Cyrano est vaincu par tout mais reste conscient. La pièce a une portée morale mais adopte une esthétique romantique. [...]
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