La fuite du temps est évoquée par la vieillesse d'emblé : le poème commence de façon très abrupte.
Poème extrêmement claire, réaliste.
1er vers : accent sur "vieillesse" à la césure et "bien".
Un cadre qui évoque l'idée de déclin : "le soir à la chandelle".
"Assise auprès du feu" : image de la vieille femme qui se réchauffe avec les occupations de la vieille femme (...)
[...] Pour conjurer la fuite du temps : - immortalité L'immortalité poétique : le rôle du poète est évoqué dès le premier quatrain Pour formuler le pouvoir de Ronsard un vers direct "chant mes vers en vous émerveillant" : assonance en "en". Dans le 2ème quatrain : célébration dans le dernier vers "bénissant". Le poète fréquente ces arbustes consacrés à Vénus parce qu'il est amoureux d'Hélène qui ne répond pas à l'amour de Ronsard. Elle regrette ce qui n'existe plus. une sorte d'accusation de Ronsard à Hélène qui ne comprendra que tardivement et qui donc l'exhorte à changer d'altitude d'où la chute du poème, le renversement dans une exhortation à profiter du temps et à aimer. [...]
[...] Ronsard : "quand vous serez bien vieille" Il s'agit de sonnets qui ont été écrit pour Hélène de Surgères, une fille d'honneur de Catherine de Médicis. Ce thème de la fuite du temps est un des thèmes traditionnels de la poésie française. Ici ce thème est associé au thème épicurien du carpe diem d'Horace. évocation de la fuite du temps : la vieillesse La fuite du temps est évoquée par la vieillesse d'emblé : le poème commence de façon très abrupte. [...]
[...] Exhortation qui vise à effacer le 1er vers du tercet, le regret et le dédain de la jeune femme qui refusait de répondre à l'amour de Ronsard. Conclusion : les 2 thèmes de l'amour et la fuite du temps sont enliassés de façon très simple. Ce qui fait l'originalité de Ronsard c'est ce tableau extrêmement réaliste et brutal de la vieillesse qui fait sourire et qui permet à l'auteur de se faire plus pressant auprès de la jeune femme qui devrait répondre à l'appel de Ronsard pour gagner l'immortalité. Il rappelle l'un des pouvoirs du poète, celui de donner l'immortalité. [...]
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