Il s'agit ici d'une oeuvre qui appartient au livre des Odes, livre I, 17ème poème. C'est un recueil écrit au 16ème siècle et ses oeuvres sont dédiées à Cassandre, jeune fille d'un riche banquier italien, que le poète a connu lors d'un bal.
Cette ode est formée de 3 sizains en octosyllabes et particulièrement musicale, cette poésie était chantée. Dans un lyrisme discret, le poète invite sa jeune muse à venir constater la beauté d'une rose et à partir de cette observation, il va se tourner vers Cassandre et l'inviter à l'aimer.
Il serait intéressant d'étudier à partir d'une figure de style comment Ronsard avec adresse, en arrive à un appel à l'aimer (...)
[...] - Impératif qui invoque le couple - rose est en relief en fin de vers pour montrer l'importance de la rose - Procédé d'enjambement met en relief la subordonnée relative et indique un rythme lent, savouré - Le terme déclose indique une ouverture harmonieuse, esthétique de la rose : le bouton s'épanouie - Les assonances de ces premiers vers en O et A (mignonne, allons, rose, déclose) indiquent une situation de bonheur, gaieté, beauté - Autre procédé d'enjambement met en relief la métaphore. La rose est personnifiée. Sa couleur est éclatante et elle resplendit au soleil, symbole de bonheur - Les 3 premiers vers appartiennent au cadre idyllique (tout est parfait). Hélas, va apparaître un léger nuage, interrogation A point perdu sollicite l'imagination d'un déclin de la rose - Les allitérations en labiales P indiquent une certaine lourdeur. On retrouve la métaphore filée avec pourprée terme plus feutré, moins éclatant. [...]
[...] Malgré la perfection, elle est mortelle (négation) - Vers 12 : fuite du temps matin/soir dans le même vers : rythme précipité - Les assonances en oir et ure donnent une impression mélancolique, désagréable. Le poète et la jeune fille sont bien obligés de constater qu'ils sont mortels - Nous sommes dans l'acte principal du petit drame : la rose est morte et le poète nous rappelle notre vie éphémère ou la mort est inévitable 3ème sizain : Dans le 3eme sizain, Ronsard fait un appel ardant à l'amour envers Cassandre à qui il conseille l'épicurisme. - Donc est un bilan, une conclusion à la constatation du mal. [...]
[...] - Le mot jeunesse rime immédiatement avec vieillesse pour rappeler la fuite du temps - La métaphore fille/rose devient une comparaison avec comme : le poète insiste - L'expression au vers 18 est certes élégante mais rappelle à la jeune fille qu'elle vieillira - votre beauté : hommage à Cassandre - La tonalité a changé. Les assonances en E et É sont plus légères, elles invitent la jeune fille plus mature au bonheur, à l'amour. L'épicurisme est prenant. Cette Ode de Pierre de Ronsard fut universellement connue et mise en musique car c'est un chef d'œuvre. [...]
[...] En effet, ces 3 sizains sont d'une forme parfaite. Le lyrisme et la mélancolie discrète appuyés par des figures de style donnent à cette poésie un effet incantatoire et en même temps un appel concret à être aimé par l'utilisation du Carpe Diem d'Horace. L'épicurisme insistant et le poète, par des compliments, a su s'attacher le cœur de Cassandre ans plus tard, Ronsard rappellera avec plus de réalité le conseil épicurien et l'appel à l'amour : Vous serez au foyer une veille accroupie cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie (Sonnets pour Hélène). [...]
[...] Mignonne allons voir si la rose (Pierre de Ronsard) Il s'agit ici d'une œuvre qui appartient au livre des Odes, livre 17ème poème. C'est un recueil écrit au 16ème siècle et ses œuvres sont dédiées à Cassandre, jeune fille d'un riche banquier italien, que le poète a connu lors d'un bal. Cette Ode est formée de 3 sizains en octosyllabes et particulièrement musicale, cette poésie était chantée. Dans un lyrisme discret, le poète invite sa jeune muse à venir constater la beauté d'une rose et à partir de cette observation, il va se tourner vers Cassandre et l'inviter à l'aimer. [...]
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