Bordelais né en 1524, Pierre de Ronsard se destinait à une carrière militaire, carrière vite oubliée étant donné des problèmes de surdité de celui-ci. Il devient alors une sorte de moine et écrit ses premiers livres en 1550 qui connurent un succès immédiat. Avec l'aide entre autres, de Joachim Du Bellay, il fondera la Pléiade. Je n'ai plus que les os..., publié en 1586 à titre posthume, est une véritable lamentation sur la déchéance physique et morale du poète (...)
[...] Face à cela, Ronsard se résigne et plus le poème avance, plus Ronsard accepte de partir. Le premier tercet est la véritable représentation de cette acceptation, on se représente aisément Ronsard sur son lit de mort, faisant ses adieux au calme. Malgré cela, la tristesse est omniprésente, elle envahit le poète tout entier. L'auteur utilise le champ lexical des pleurs pour exprimer son désarroi et celui de ses amis. Ceux-ci sont en larmes de voir Ronsard dans un tel état. [...]
[...] Il va en premier voir l'au-delà et s'assurer que ses amis seront bien ? Il veut affronter la mort la tête haute, avec courage alors que physiquement, il n'est plus capable de quoique ça soit. En conclusion, ce texte démontre le sentiment d'évolution qui animait Ronsard : il reste très pieux tout en étant très confiant en l'homme et sa science, il ne croit pas que tout les évènements ont une explication divine. Et c'est avec une amertume certaine qu'il va partir le premier, préparent le terrain pour ses amis. [...]
[...] Cependant, Ronsard est très pieux, il est moine. Et ce poème exploite également le thème de la religion, dans le sens où il évoque un au-delà dans le dernier vers. Le poète espère obtenir son salut dans un monde inconnu et fait le sacrifice de soi pour ses amis. Partant le premier, il va faire en sort que tout se passe bien pour eux quand leur tour viendra. L'auteur applique ici les principes fondamentaux de la Bible, il fait passer les autres avant lui-même. [...]
[...] Texte : Je n'ai plus que les os de Pierre De Ronsard, Publié en 1586 à titre posthume. Bordelais né en 1524, Pierre De Ronsard se destinait à une carrière militaire, carrière vite oubliée étant donné des problèmes de surdité de celui-ci. Il devient alors une sorte de moine et écrit ses premiers livres en 1550 qui connurent un succès immédiat. Avec l'aide entre autres, de Joachim Du Bellay, il fondera la Pléiade. Je n'ai plus que les os publié en 1586 à titre posthume, est une véritable lamentation sur la déchéance physique et morale du poète. [...]
[...] Plus jamais il ne reverra le soleil, plus jamais il ne reverra ses amis si fidèles, l'accompagnant et le consolant sur son lit de mort. C'est un poème pathétique que Ronsard a écrit. Il insiste sur l'état lamentable dans lequel il est. Une accumulation d'adjectifs au deuxième vers, qui ont la particularité de comporter le préfixe de vont montrer une véritable déchéance physique de Ronsard. Elle est accentuée par une comparaison de l'auteur à un squelette, il ne reste de lui que ses os, tout le reste, ses qualités morales comme physiques, ont disparues. L'auteur fait également preuve d'un humour noir voire tranchant. [...]
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