Commentaire du poème "Douce beauté, meurtrière de ma vie" tiré des Amours de Ronsard et comportant une biographie de l'auteur en 4 points, une introduction, et un développement avec quatre parties.
[...] Sa grande imagination et son rythme musical lui valent le titre de «Prince des Poètes». Etude méthodique Il s'adresse à une femme qui refuse de répondre à son amour. Il veut la convaincre de profiter de la vie. Il y a donc argumentation : Il se plaint. Il remonte dans le passé pour lui montrer sa froideur Dans les vers 9 et 10, on trouve une injonction à vivre ce qui signifie à aimer : Apprends à vivre, ô fière en cruauté. [...]
[...] C'est là qu'il contribue à former la Pléiade (groupe d'écrivains qui se donnent comme mission d'enrichir la langue français et de créer une véritable littérature française). Grand humaniste, il devient le poète le plus important du groupe avec Joachim du Bellay. Ronsard ne fait pas d'études littéraires régulières, il apprend sous l'influence de beaucoup d'écrivains, d'abord auprès de l'helléniste français Jean Dorat qu'il a comme maître, au collège de Coqueret. En avril 1545, Ronsard rencontre Cassandre alors âgée de 13 ans. Il ne cessera dans ses œuvres de proclamer son amour platonique. Quand il meurt, le 27 décembre 1585, sa renommée s'étend sur toute l'Europe. [...]
[...] Le locuteur (=émetteur) est désigné aux vers 1 et 7 par une métonymie : ma vie Le jeune sang Il est traité de manière antithétique (=contradictoire) au vers 3 : Tu me fais vif languir et dessécher Mort ( vie De plus, il est entièrement passif : Vers 3 : Tu me fais vif languir et dessécher Vers 4 : Passionné d'une amoureuse envie Ce qui relève de la rhétorique amoureuse : désignation du locuteur désignation de Cassandre référence mythologique, faisant partie obligatoirement du sonnet Effet d'antithèse à la rime des deux premiers quatrains ce qui est un apport personnel de Ronsard. Rapprochement entre la beauté et la cruauté. [...]
[...] Lecture Douce beauté, meurtrière de ma vie, En lieu d'un coeur tu portes un rocher. Tu me fais vif languir et dessécher, Passionné d'une amoureuse envie. Le jeune sang qui d'aimer te convie, N'a pu de toi la froideur arracher, Farouche, fière, et qui n'as rien plus cher Que de languir froide, et n'être point servie. Apprends à vivre, ô fière en cruauté. Ne garde point à Pluton ta beauté, Quelque peu d'aise en aimant il faut prendre. Il faut tromper doucement le trépas; Car aussi bien sous la terre là-bas Sans rien sentir, le corps n'est plus que cendre. [...]
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