Dès les premières scènes du premier acte, les deux dynamiques de la pièce sont annoncées. Les jeux de mots des deux valets Capulet assis dans une taverne annoncent la partie populaire de la pièce, tandis que dans le même temps, la tension dramatique reste maintenue car la rixe entre les valets des deux familles éclate rapidement. La scène suivante fait quant à elle connaître au spectateur l'état d'esprit torturé de Roméo, et annonce le pan mélodramatique de l'intrigue (...)
[...] Ainsi les plus érudits pouvaient se concentrer sur les dialogues pour en démêler les messages implicites, tandis que les autres spectateurs pouvaient se distraire grâce aux farces, apprécier les mouvements des personnages, et suivre l'intrigue globale grâce à une signalisation outrancière des changements de lieux. En définitive, Roméo et Juliette semble figurer à mi chemin des deux genres, qui se traduit cependant par un genre à part entière: le théâtre Elisabéthain. Il apparaît donc que Roméo et Juliette n'est ni complètement tragique ni complètement comique, ni tout à fait baroque ou classique, mais élisabéthain. [...]
[...] Le tragique et le comique dans Roméo et Juliette. Dès les premières scènes du premier acte, les deux dynamiques de la pièce sont annoncées. Les jeux de mots des deux valets Capulet assis dans une taverne annoncent la partie populaire de la pièce, tandis que dans le même temps, la tension dramatique reste maintenue car la rixe entre les valets des deux familles éclate rapidement. La scène suivante fait quant à elle connaitre au spectateur l'état d'esprit torturé de Roméo, et annonce le pan mélodramatique de l'intrigue. [...]
[...] La Nuit laisse place aux deux amants qui révèlent alors à eux même leurs sentiments l'un pour l'autre ainsi que leur véritable caractère. Roméo retrouve la joie de vivre qu'il avait perdue au début de la pièce, trop occupé à se lamenter de l'indifférence de Rosalie, dont il croyait être amoureux. Juliette se révèle quant à elle astucieuse et audacieuse, loin de son image de jeune fille soumise et docile: lors de la scène du balcon –acte II scène c'est elle qui suggère à Roméo le moyen de les unir. [...]
[...] Celles de Tybalt et Mercutio à l'acte III scène puis celles de Roméo et Juliette à l'acte V scène 3. Nonobstant, la pièce conserve des aspects classiques, dont fait partie la présence du chœur, caractéristique du théâtre antique. La destinée inexorable du couple fait également partie de cet héritage antique, reprenant les tragédies sur fond épique et héroïque. Ce phénomène se retrouve d'ailleurs dans l'isolement progressif de Juliette, dès le départ de Roméo après leurs nuit de noces. Après ses douloureux adieux avec son mari, Juliette doit très vite faire face à la colère de ses parents face à son refus de se marier à Pâris. [...]
[...] En outre, il se moque du caractère conciliant de Benvolio et lui reproche sa neutralité, qu'il associe presque à de la couardise. Toutefois, le couple formé par le Père Pirrone et la Nourrice reste le plus emblématique de tous. D'un côté : le père spirituel, fidèle confident et adjuvant de Roméo ; de l'autre, la mère nourricière de Juliette, à la fois mère de substitution et amie –tout du moins jusqu'à ce que Juliette la destitue de son statut–. III. Œuvre baroque ou classique ? La controverse à propos de la nature de la pièce est ancienne. [...]
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