Parvenu au terme de sa tragédie du destin, Shakespeare nous offre ici la scène du dénouement de Roméo et Juliette en un admirable entrelacement qui va de la vie à la mort et de la mort à la vie (...)
[...] Shakespeare pointe du doigt les incohérences des guerres civiles. Les haines des hommes fondées sur des idéologies sont toujours susceptibles d'être dépassées et transcendées par un sentiment plus fort et constructif qui est la tolérance, l'amour et la compréhension de l'autre. Conclusion : Dans cette dernière magnifique scène, le dramaturge met en scène à la fois un dénouement tragique qui se contredit lui-même en devenant victoire sur l'amour de la mort et en même temps juge avec cynisme l'impuissance institutionnelle des familles et le pouvoir religieux : le dogmatisme qui conduit à la haine et leur incapacité à assumer ce pourquoi ils sont faits. [...]
[...] C'est le prince qui donne la morale de la pièce : justice et équité. Il est protégé par sa légitimité. Puis arrivent les Capulet et Mr Montaigue. Ils sont coupables en puissance. Mme Montaigue est décédée et est rendue innocente. P263 : sa principale inquiétude était pour son fils. Le peuple par ses cris est innocenté et il montre du doigt les deux familles. Tous expriment le champ lexical du malheur + registre pathétique + désespoir de te jeter dans le tombeau est ton père Le désespoir est leur punition. [...]
[...] En quoi peut-on dire que cette scène de dénouement est à la fois tragique et sublime ? Une scène tragique Les destins scellés On peut voir dès le duel Roméo / Paris, que c'est non seulement le destin des amants qui est scellé mais celui de toute la jeune noblesse de Vérone. En effet, on peut voir p251, après avoir tué Paris, Paris demande une dernière grâce : il désire demeurer avec Juliette pour l'éternité ouvre la tombe .près de Juliette Roméo accepte je le ferai Puis il commence à rappeler leur noblesse : celle de Paris p251, noble comte Paris : un homme de la même valeur et âge que lui. [...]
[...] Duel Paris/Roméo : duel de jalousie et d'amour. P257 : Frère Laurent accuse la fatalité pourtant il aurait pu utiliser son pouvoir une force trop grande fatalité/ destin. Mais ne serait-ce pas dû à la carence des pouvoirs donc de la haine civile ? Le prince et frère Laurent accusant pour cacher leur incapacité. Shakespeare peut se distancier : ce n'est pas une excuse valable d'accuser le sort qui sert à cache des faiblesses. Roméo et Juliette, c'est aussi la tragédie du pouvoir. [...]
[...] Il se rend compte du désastre : pathétique et il explique à Juliette pourquoi Roméo est mort. Ensuite, un par un, arrivent tous les autres personnages de la pièce : dénouement + même ceux qui sont morts (pièce baroque). Ils arrivent par ordre d'importance et du moins coupable au plus coupable : peuple- page- les hommes du guet : ce sont les moins coupables puis le prince : peut-être le moins coupable de tous ceux qui sont coupables. Il est coupable de faiblesses et en tant qu'objet de destin ; il a aussi perdu des êtres chers + il incarne la royauté légitime élisabéthaine. [...]
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