Dissertation avec la problématique suivante : « peut-on réduire le Romantisme à l'expression du moi ? », c'est-à-dire « peut-on dire que les romantiques ne parlent que de ce qu'ils ressentent ? ».
[...] De plus, le genre a une fonction didactique, du moins selon Vigny : ce sont les vérités morales que le livre donne à lire qui doivent prévaloir sur la vérité du réel, lequel s'exprime à travers le destin des grandes figures de l'Histoire. Ce genre connaîtra l'apogée de son succès à partir de la parution de romans sous la forme de feuilletons, dans des journaux comme La Presse ou Le Siècle. Le roman social apparaît quant à lui à partir de 1840 et possède des œuvres d'une grande facture tels que Les Misérables (1862) de Victor Hugo, La Mare au Diable (1846) de George Sand. [...]
[...] C'est la révolte par dégoût de l'avidité bourgeoise, de la société moderne, dégoût pour un présent qui n'a plus de passé ni encore d'avenir à la fois plein de semblants de ruines et d'espoirs incertains : on ne sait, à chaque pas que l'on fait, si on marche sur une semence ou sur un débris (Musset, Confession d'un enfant du siècle). Ainsi, Victor Hugo écrit plusieurs œuvres engagées dont les Misérables et les Châtiments. Les Châtiments est un recueil de poèmes satiriques publié en 1853. Ces vers sont pour le poète, une arme à abattre le régime de Napoléon III auquel Hugo voue une haine et un mépris sans bornes. [...]
[...] Il est un des acteurs des journées de la République de 1848. Il devient membre du gouvernement provisoire et ministre des affaires étrangères, il fut ainsi l'un des protagonistes de l'abolition de l'esclavage. En conclusion, nous pouvons répondre non à la question posée dans l'introduction à savoir : peut-on réduire le romantisme à l'expression du moi ? En effet, le romantisme est avant tout un mouvement artistique qui touche à toute forme d'art. Il remet en question la société du XIX° siècle sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. [...]
[...] D'Allemagne vinrent pourtant des sources d'inspiration plus fécondes qui résonnent particulièrement dans le panthéisme de Nerval et Hugo : le romantisme procède à une contestation de la Raison dont il aperçoit l'infériorité sur le cœur et l'imagination dans la connaissance de l'Univers. Il exprime aussi une aspiration à la Liberté politique que manifestent alors la plupart des peuples européens. Le romantisme touche à tous les genres littéraires, la poésie est toutefois le genre littéraire de prédilection. En effet, la poésie n'est plus seulement un art, elle devient aussi un moyen de connaissance. Pour Victor Hugo, le poète romantique doit être un mage, un voyant, qui doit guider le peuple et remplir une mission à la fois politique, religieuse et poétique. [...]
[...] Peut on réduire le romantisme à l'expression du moi ? Le romantisme est un courant artistique et littéraire apparu en Europe occidentale dans le courant du XVIII° siècle notamment en Grande- Bretagne et en Allemagne, puis au XIX° siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la restauration et la monarchie de Juillet, par réaction contre la régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs. Le romantisme débute par la revendication des poètes du et du moi Cependant, la question qu'on peut se poser est : peut-on réduire le romantisme à l'expression du moi ? [...]
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