Le Romantisme est apparu à la fin du XVIIIème siècle. Il se définit comme étant un courant littéraire, culturel et artistique européen dont les premières manifestations apparaissent en Allemagne et en Angleterre. Le Romantisme est une véritable révolution culturelle qui conteste l'idéal classique et le rationalisme français. Le mouvement est une critique globale, qui touche tous les domaines de l'art et de la pensée.
Les manifestations de la sensibilité ne sont évidemment pas l'exclusivité d'une époque en particulier. Cependant, les trente dernières années du XVIIIème siècle sont marquées par quelques phénomènes majeurs qui se situent à l'aube du romantisme (...)
[...] Si dur qu'on veuille nous faire le présent, l'avenir sera beau. III. Les formes littéraires privilégiées du romantisme Sur le plan littéraire, les romantiques ont pratiqué toutes les formes d'expression, mais en les adaptant à leurs aspirations. La poésie de Hugo bouscule l'alexandrin et se permet des césures inouïes ; au théâtre, le drame (Hernani, Ruy Blas) donne lieu à de véritables batailles entre partisans et adversaires du romantisme. S'il fallait, en dernière analyse, dégager les deux genres majeurs dans lesquels le romantisme a triomphé, ce serait sans doute la poésie lyrique (Lamartine, Musset) et le drame (Hugo). [...]
[...] ] il y a aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. écrit-il dans les Rêveries du promeneur solitaire. Les prémices du romantisme apparaissent dans cette exaltation d'une nature sauvage, proche des origines, où la présence humaine est à peine perceptible Associé à celui de la nature consolatrice, le thème de l'amour malheureux se développe également avec force. J'ai fait une connaissance qui touche mon cœur de près. J'ai . je ne sais pas. [...]
[...] Les précurseurs du romantisme 1. Quels thèmes développent-ils ? Les manifestations de la sensibilité ne sont évidemment pas l'exclusivité d'une époque en particulier. Cependant, les trente dernières années du XVIIIe siècle sont marquées par quelques phénomènes majeurs qui se situent à l'aube du romantisme. Jean-Jacques Rousseau s'est sensiblement démarqué du mouvement des Lumières dont il est pourtant contemporain. La dernière partie de sa vie est consacrée essentiellement à une œuvre autobiographique au centre de laquelle il place le moi comme jamais on ne l'avait fait auparavant. [...]
[...] Son retour en France est profondément marqué par les horreurs de la Commune (l'Année terrible, 1872) ; sénateur à partir de 1876, il devient une figure emblématique de la gauche républicaine. Son œuvre littéraire exploite tous les genres et tous les registres : auteur de grands romans comme Notre-Dame de Paris ou les Misérables, il est également poète (les Contemplations, les Châtiments) et dramaturge (Hernani, Ruy Blas). Il rédige même une épopée de l'histoire de l'humanité, la Légende des siècles. [...]
[...] Le seul privilège de l'artiste est de posséder un moyen d'expression, qu'il doit mettre au service du peuple. Les injustices politiques et sociales deviennent la cible de nombreux écrivains romantiques qui entrent en politique pour faire entendre leurs idées. Lamartine, par exemple, est candidat à la présidence de la République (1848) ; Hugo manifeste une violente hostilité à l'égard de Napoléon III, ce qui lui vaut dix-neuf années d'exil La liberté, une valeur profonde du romantisme La somme de tout ce que les romantiques ont réalisé, en France et en Europe, tant sur le plan littéraire que sur le plan politique, peut être résumée en un mot : liberté. [...]
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