Le roman policier

Résumé du document

Source biblique à travers le prophète Daniel : il est considéré comme le précurseur du roman policier à travers une aventure. Dans l'Antiquité, un roi vouait un culte à une divinité appelée Bêl. Daniel refusait de vouer un culte à la statue représentant Bêl, pour lui, ce n'est pas un dieu car il n'est pas vivant, ce n'est qu'une statue. Il ne trouve pas ça normal qu'une statue puisse manger de la nourriture (tous les soirs déposée à ses pieds).

Alors le roi, mécontent, lui lance un défi : s'il arrive à lui prouver qu'il a tort (que la statue peut manger ces offrandes), il le condamnerait à mort. Daniel accepte le défi. Avant de sceller l'endroit où se trouve la statue, Daniel dépose de la cendre autour de la statue. Le lendemain, ils constatent que les scellés ne sont pas enlevés, ils entrent et la nourriture est toujours là mais il y a des traces de pas autour. En effet, des prêtres avaient un passage secret par lequel ils passaient pour récupérer la nourriture pour des familles. Le roi les condamna tous à mort (...)

Extraits

[...] Il se contente de raisonner confortablement installé dans un fauteuil. arm-chair detective Il mène son enquête avec rigueur en éliminant progressivement des suspects. Il parvient toujours à résoudre le crime dont il donne aussi une explication en devenant alors le narrateur. A la fin du récit, l'ordre social ou politique, bouleversé par le criminel, est rétablit même si le châtiment n'est jamais prononcé. Le roman noir Tzvetan Todorov : il n'y a pas d'histoire à deviner, il n'y a pas de mystère La curiosité, qui consiste à déterminer qui est le coupable, n'est pas l'intrigue du roman noir. [...]

[...] L'intrigue criminelle est un peu secondaire, le premier but est donc de créer une ambiance (cinématographique). Le crime peut se répéter, menacer l'enquêteur lui-même et peut se dérouler sous les yeux du lecteur. C'est ce crime qui organise le récit sans qu'une enquête et un enquêteur ne soit présent. L'enquêteur n'a pas de capacités intellectuelle hors du commun, c'est souvent un personnage dur à cuir hard-boy qui agit souvent en marge des institutions qu'il considère comme corrompues et qui a ainsi une grande liberté d'action. [...]

[...] Le roi les condamna tous à mort. Intrigue d'une situation Explication d'un mystère Histoire d'Œdipe : c'est le double de l'enquêteur. Œdipe recherche ses racines lorsqu'il se rendit compte qu'il était adopté. Comme l'enquêteur, il recherche des preuves, des indices. Œdipe tue son père, roi de Thèbes, sans savoir qu'il était son père, il épouse sa mère après avoir résolu l'énigme du Sphinx (quel animal a 4 pattes le matin pattes le midi et 3 pattes le soir ? l'homme). [...]

[...] La série noire (1945) Œuvres du roman noir américain Années 1970-80 : en France, une vague d'écrivains regroupés autour de J-P. Manchette sous l'appellation de néo-polar et qui proposent des récits policiers encrés dans la réalité sociopolitique de la France pour formuler une contestation des institutions et des codes de la société. Ce genre, issu des évènements de mai 1968 (idéologie dominante de gauche) dénonce le racisme, la ségrégation sociale, les bavures policières Années 1990 : émergence du roman à suspense dont l'extension est très large et englobe des noms célèbres : S. [...]

[...] Les personnages sont souvent conventionnels (parents, enfants, liens de parenté ) sans caractéristiques physiques ou psychologiques particulières qui pourraient constituer des preuves de culpabilité (et pour être soupçonner à tour de rôle à un moment du récit) Le rôle de la victime est essentiel : elle est tuée rapidement pour que l'enquête commence le plus tôt (c'est le cœur du roman). D'autres victimes possibles : des témoins gênants tués par l'assassin ou des morts par coïncidences avec aucun rapport mais qui vont brouiller l'enquête. L'enquêteur est un amateur qui ne fait pas parti de l'institution policière et qui possède des capacités intellectuelles extraordinaires (faibles capacités physiques). Il n'est jamais ou très rarement confronté physiquement au criminel. Il court peu de risques. [...]