La forme romanesque n'a pas toujours bénéficié de sa renommée actuelle. Dans l'antiquité, il n'existait pas de mot spécifique pour désigner ce genre tandis qu'Aristote vers 330 avant Jésus-Christ, dans sa Poétique, avait déterminé les aspects fondamentaux du théâtre (tragédie et comédie) d'après les oeuvres grecques antérieures.
[...] Elle sera diffusée par les troubadours dans un premier temps, puis figée progressivement par les moines copistes. Vers la fin du moyen-âge, le pouvoir royal unifie son royaume en unifiant la langue parlée par les barons regroupés à la cour royale qui, sous l‘impulsion des Louis rayonnera enfin à travers toute l‘Europe. Ce n'est qu'à partir du dix-neuvième siècle que la langue française cédera le pas sur le plan international à la langue anglaise. Bibliographie sommaire * Toudi mensuel n°45-46, avril-mai 2002 ; * La langue occitane Karine Mrugala, février 1997 ; * Introduction aux études de linguistique romane, W. [...]
[...] Oïl Les dialectes d'oïl, concentrés dans le Nord de la France, sont au nombre de treize : le Berrichon, le Bourguignon-morvandiau, le Champenois, le Franc-comtois, le Francilien, le Gallo, le Lorrain, le Mayennais, le Normand, le Picard, le Poitevin, le Saintongeais, le Wallon. III) Diffusion des dialectes Trouvères, troubadours et ménestrels Au moyen-âge, peu de personnes savent lire (les clercs presque exclusivement). Cependant, lors des longues veillées d'hiver, les gens ont besoin de se divertir dans les grands châteaux de bois puis de pierre, mal chauffés par une immense cheminée au fond de la grande salle de réception. [...]
[...] Aussi une catégorie de personne apparait-elle vers le neuvième siècle. Il s'agit de personnes capables d'apprendre par cœur et de réciter les laisses qui constituent les milliers de vers des premières chansons de gestes. Trouvères et troubadours sont les deux termes pour désigner ces personnes. Les troubadours sont les poètes de langue d'Oc. Les trouvères sont les poètes de langue d'oïl. Les troubadours appartenaient aux classes sociales de la noblesse et de l'église, mais aussi à la bourgeoisie. Certains, même, tels Bernard de Ventadour étaient de basse extraction. [...]
[...] Evolution du roman au Moyen-âge Introduction La forme romanesque n'a pas toujours bénéficié de sa renommée actuelle. Dans l'antiquité, il n'existait pas de mot spécifique pour désigner ce genre tandis qu'Aristote vers 330 avant Jésus-Christ, dans sa Poétique, avait déterminé les aspects fondamentaux du théâtre (tragédie et comédie) d'après les œuvres grecques antérieures. De siècle en siècle, le roman gagnera ses lettres de noblesse jusqu'à devenir le genre le plus en vue et le plus pratiqué au vingtième et vingt- et-unième siècle. [...]
[...] Le support est un vélin sur lequel les textes sont écrits, grattés, puis recouverts par d'autres plus récents (ce que l'on nomme palimpsestes). La copie d'un texte est très lente. Il s'agit d'un travail artistique (lettrines en début de livres et de chapitres), enluminures, etc. Mais au-delà de cela, ce qui fait la particularité des textes du moyen- âge, c'est l'absence d'une orthographe et d'une syntaxe unifiées. Cependant les dialectes sont identifiables à travers des particularismes régionaux qui se fixent progressivement par l‘intermédiaire des manuscrits. [...]
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