Le roman est une oeuvre en prose, relativement longue, basée sur une intrigue imaginaire qui dépeint l'évolution et la psychologie de différents personnages. Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal déclare qu'un "roman, c'est un miroir que l'on promène le long d'un chemin". Nous comprenons cette citation comme une nécessité de la part du roman à retranscrire la réalité le plus fidèlement possible. On peut admettre en effet que le roman reflète la réalité, notamment grâce à certains courants littéraires tels que le réalisme ou le naturalisme. Pourtant, on peut se demander si la réalité est le seul but de l'entreprise romanesque. Effectivement, nous constatons que les romans de science-fiction ou encore les nouveaux romans n'ont pas cet objectif de peindre le réel (...)
[...] Et c'est le cas en effet, le roman évolue avec le temps, l'histoire. Si en 1877 il traitait des conditions de vie pendant la révolution industrielle, en 1917 il dénoncera les horreurs de la première guerre mondiale. Le roman de Sébastien Japrisot par exemple, Un long dimanche de fiançailles dénonce l'enfer des tranchées, les mutineries et les mensonges. Le roman sait s'adapter à toutes les dates, toutes les cultures ; comme dans Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie par exemple, où l'action se passe en Chine pendant les années de la révolution culturelles. [...]
[...] Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal déclare qu'un roman, c'est un miroir que l'on promène le long d'un chemin Nous comprenons cette citation comme une nécessité de la part du roman à retranscrire la réalité le plus fidèlement possible. On peut admettre en effet que le roman reflète la réalité, notamment grâce à certains courants littéraires tels que le réalisme ou le naturalisme. Pourtant, on peut se demander si la réalité est le seul but de l'entreprise romanesque. Effectivement, nous constatons que les romans de science-fiction ou encore les nouveaux romans n'ont pas cet objectif de peindre le réel. [...]
[...] En embellissant la vérité de son récit, Victor Hugo en a fait un roman personnel qui ne reflète plus exactement la réalité. Ainsi, la science-fiction, le nouveau roman ou encore la personnalisation de faits réel nous empêchent d'affirmer que l'unique objectif du roman est de refléter la réalité. En 1830, Stendhal a déclaré qu'« Un roman, c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin Les mouvements naturaliste et surréaliste l'approuvent complètement mais d'autres genres tels que la science-fiction et le nouveau roman le contredisent. [...]
[...] Flaubert dit de lui-même qu' Il y a en moi [ ] un autre qui creuse et fouille le vrai tant qu'il peut. Son roman Madame Bovary présente les principaux éléments caractéristiques du réalisme. Tout d'abord, Flaubert n'a pas inventé la trame de son récit, il l'a tirée d'un fait divers. Tel un journaliste, il a ensuite enquêté sur place, lu des traités de médecine, consulté un avocat, et même dessiné un plan d'Yonville. Nous retrouvons également cette volonté de réalisme dans la façon de parler. [...]
[...] Chaque roman naturaliste est donc une expérimentation nouvelle. Il étudie l'hérédité et le milieu, le monde du travail, les paysages urbains et les tares physiques et psychiques. De plus, on note une place importante du monde ouvrier dans le Naturalisme, avec le thème du machinisme et la révolution industrielle. Les différences entre le Réalisme et le Naturalisme résident donc dans le choix de leurs thèmes et des principes qui les composent. Par exemple, la série des " Rougon-Macquart " de Zola illustre parfaitement la démarche naturaliste qui vise à expliquer les comportements sociaux par l'hérédité. [...]
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