Il s'oppose à l'omniscience de l'auteur qui sait tout de ses personnages et agit comme s'il était Dieu.
Il contexte l'étude psychologique qui fait croire aux lecteurs que tous les comportements humains peuvent être compris.
Il s'oppose aux intrigues romanesques parce qu'elles n'ont pas d'équivalent dans l'existence ordinaire.
Il reproche aux romans ses coïncidences (...)
[...] Le roman retrouvé sous une apparence renouvelée: Pas de personnages, pas de portrait? Même si le portrait n'est pas précis, tout au long du texte, on apprend de plus en plus de chose sur les personnages. Il y a quelques portraits physiques comme celui de l'aubergiste et des descriptions morales comme celle de Jacques liée à son attachement du fatalisme. Pas de temporalité? Pas de structure? Il y a quand même une alternance jour/nuit et une structure. Pas d'histoire? L'histoire la plus voyante est celle de Mme de la Pommeray mais aussi celle des amours de Jacques et du maître. [...]
[...] De plus, il n'y a pas d'actions palpitantes. Répétitions de vous allez croire dans l'histoire de la fuite de l'auberge qui pousse le lecteur à attendre une action qui ne viendra pas. Parodie du roman de mémoire: Mémoire d'un homme de qualités qui aurait connu Manon Lescaut (1731) mais surtout son compagnon le chevalier Des Grieux. Diderot fait une parodie de ce roman, l'histoire est inversée dans Jacques le Fataliste: Manon est Agathe. Le chevalier Des Grieux est le Chevalier de Saint Ouin. [...]
[...] Diderot utilise des métalepses concernant le temps du récit. Il raconte des anecdotes. Par exemple lorsqu'il fait le portrait de la veuve Desglands: C'est qu'ils ressemblent si peu que si par hasard on vient à rencontrer les originaux, on ne les reconnaît pas Le refus du portrait vient du doute que l'on peut se fier aux hommes. Il préfère montrer des faits. La parodie du roman: Parodie du roman d'amour: * Les amour de Jacques: nombreux récits sur ces amours là. [...]
[...] Le maître et Jacques connaissent tous les deux la maison de Desglands, tous les deux ont courtisé Denise, la fille de Desglands. La coïncidence à ce moment là est décrite de manière théâtrale. Retour au roman? Il associe le roman aux dialogues théâtral et à la question du fatalisme. Il invente une nouvelle sorte de roman. Il s'inspire fortement du genre théâtral: nom des personnages sous forme de didascalie. Il n'y a presque que des dialogues. Diderot critique le roman mais ne peut s'empêcher d'écrire des romans. [...]
[...] Il s'oppose aux intrigues romanesques parce qu'elles n'ont pas d'équivalent dans l'existence ordinaire. Il reproche aux romans ses coïncidences. Il refuse le roman en lui-même. Aucunes descriptions, éléments de temporalité sauf le fait que Jacques se soit blessé à la batailleur de Fontenoy en 1745. Jacques boite donc depuis 20ans. Aucuns noms des personnages: Jacques est un prénom qui tire ses origines d'un homme du peuple. Aucunes descriptions physiques des deux personnages: Jacques: Il porte un chapeau, il boite, et boit beaucoup. [...]
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