Au XVIème siècle, imagination et idéalisation furent au coeur des sujets. Les héros étaient dotés de pouvoirs surhumains et finissaient toujours par triompher. Ils étaient parfaits et accomplissaient des actes héroïques, parfois même invraisemblables. Mais ce mouvement fut vite passé de mode. Les auteurs contemporains, ou encore ceux du XVII, XVIII et XIXème, s'intéressèrent à la réalité et commencèrent à écrire des oeuvres plus humaines et donc plus crédibles. Aujourd'hui, problèmes quotidiens et de société contemporaine sont les lectures auxquelles l'homme s'attache et s'identifie (...)
[...] En effet, dans un premier temps le roman doit privilégier l'imagination et laisser part à l'évasion. Ainsi, le lecteur se divertit et s'échappe progressivement de la réalité. Le récit privilégiant l'imaginaire met en scène des personnages extraordinaires vivant et des aventures incroyables. Les héros doivent en effet faire face à des aventures invraisemblables et à des découvertes insolites. Cela suscite inévitablement l'intérêt du lecteur, que l'on tient en haleine par un suspens insoutenable ménagé par les effets d'attente et la découverte d'émotions nouvelles telles que la peur. [...]
[...] De plus, il pénètre dans l'action et prend part à l'histoire en suivant l'enquête policière qui rythme l'œuvre. Dans un second temps il partage la peur en se plongeant dans l'atmosphère morbide du roman. Mr Hyde est la seconde facette du Dr Jekyll, démon qui le hante jour à jour et possède son corps comme son âme. Ce n'était pas la crainte d'être perdu mais l'horreur d'être Hyde qui me torturait écrit le docteur dans une lettre adressée à un ami. [...]
[...] Ce soupirant sur cheval noir, dont elle rêvait les premiers chapitres n'était que l'annonce prématurée de sa mort. Ce personnage a été très étudié par Flaubert. L'auteur hurlait dans son gueuloir ses textes, afin de les vivre, de les ressentir. Avec Mme Bovary il dit : Quand j'écrivais l'empoisonnement d'Emma Bovary, j'avais le goût d'arsenic dans la bouche L'auteur a pris appui sur de solides documentations pour mettre au point son œuvre phare. Et le degré de réalité souhaitée est atteint, nous pouvons tous nous identifier aux personnages de Flaubert. [...]
[...] Orwell nous présente une société dans laquelle toute la population est embrigadée et où l'histoire se reformule à l'envie. L'atmosphère est pesante et partout les télécrans diffusent de fausses informations dans un but propagandiste. Dans 1984, Orwell nous met face à la destruction de tout ce qui faisait autrefois la richesse du monde : les mots et la pensée libre. A la place, apparaissent le novlangue, la censure et les télécrans visant à réduire la liberté de penser et d'être. [...]
[...] Nous pourrions être eux et la perspective est plus excitante encore. A contrario, un héros fantastique nous fait ressentir à quel point nous sommes limités et faibles. C'est la raison pour laquelle les romans réalistes attirent de plus en plus de lecteurs et deviennent peu à peu une mode : celle du quotidien où l'homme se retrouve et retrouve sa manière de vivre dans ses lectures. En conclusion, et a bien des égards, le roman droit privilégier l'imagination, c'est un meilleur moyens de distraction et comme le dit André Gide : Pour moi, lire un livre, c'est m'absenter quinze jours durant avec l'auteur Il peut aussi être source d'instruction, grâce aux romans futuristes, qui emmènent le lecteur dans une profonde réflexion sur ce qui l'entoure. [...]
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