Le roman, né au Moyen-Âge était alors considéré comme une langue vulgaire, c'est-à-dire une langue parlée. Le terme « mettre en roman » signifie adapter en langue romane des textes en latin. On les appelait ainsi estoire ou conte. Un des premiers et plus célèbres auteurs de romans : Chrétien de Troyes (XIIème siècle) écrivit Le chevalier à la charrette et annonce dans son introduction qu'il va entreprendre l'écriture d'un roman. La forme narrative naît ainsi. Ensuite le genre romanesque émerge avec ampleur à la cour du roi. Le roman est écrit en vers puis en prose au XIIIème siècle (en octosyllabes). Les trois thèmes dominants dans les premiers romans sont (...)
[...] Le héros de roman est confronté à des forces sociales et historiques. Le naturalisme et le réalisme sont centrés entre l'individu et la société au XIXème siècle. Dans ce rapport s'installe l'illusion à travers Balzac, Flaubert, Zola qu'il existe une équivalence entre la réalité sociale et le monde romanesque, la narration romanesque. Dans l'œuvre principale de Balzac : La comédie humaine, ce dernier se créé un monde où on y retrouve les mêmes personnages dans d'autres volumes. Le personnage et son parcours reflètent l'idée que se fait l'individu et la société. [...]
[...] Le terme mettre en roman signifie adapter en langue romane des textes en latin. On les appelait ainsi estoire ou conte. Un des premiers et plus célèbres auteurs de romans : Chrétien de Troyes (XIIème siècle) écrivit Le chevalier à la charrette et annonce dans son introduction qu'il va entreprendre l'écriture d'un roman. La forme narrative naît ainsi. Ensuite le genre romanesque émerge avec ampleur à la cour du roi. Le roman est écrit en vers puis en prose au XIIIème siècle (en octosyllabes). [...]
[...] Au XXème siècle se produit l'éclatement du roman, en particulier de la notion du genre romanesque. On va retrouver des héritages pluriels avec Proust : A la recherche du temps perdu. L'héritage du roman d'analyse devient alors le monologue d'intérieur. On va observer dans les années 1930- 1950 une réelle rupture et innovation avec Marguerite Dorras ainsi que Samuel Beckett. Cette nouvelle forme alors plus réflexive que jubilatoire pour le lecteur est en réalité une polyphonie narrative. L'écriture devient très proche de la parole brute. [...]
[...] On va donc masquer l'intrigue amoureuse. Le XVIIème siècle fut dans une époque historique. On va avoir alors une histoire romancée. Cela s'adressait d'abord à un public féminin. Cependant les autorités influentes de l'époque essayent de démontrer que le roman entraînait le vice et la perversité. De plus le genre romanesque n'était pas encouragé par l'Eglise. Se pose alors la question : peut-on atteindre le vrai par le mensonge ? Est-ce que l'illusion romanesque nous lie à la réalité ou nous entoure ? [...]
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