Initié par Flaubert, son mentor en littérature, Maupassant (1850-1893) a marqué la littérature française par maints romans dont Bel ami en 1885. Mais il s'est fait remarqué surtout par ses nouvelles comme Boule de Suif en 1880.
Maupassant explique que le but des romanciers "n'est point de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir", mais "c'est [leur] vision personnelle du monde qu'il[s] cherche[ent] à nous communiquer". Nous sommes en droit de nous demander : pourquoi lisons-nous des romans ? (...)
[...] Ensuite, nous nous intéresserons aux romanciers qui écrivent pour attendrir, amuser ou raconter une histoire. De prime abord, l'évidence s'impose: par le biais du roman, de nombreux auteurs expriment leur perception du monde qu'elle soit idéalisée ou critique. Certains romanciers précisent leurs idéaux et leurs engagements pour une vie autre. Ainsi dans Germinal, Zola rappelle les conditions de vie imposées aux ouvriers qui ont provoqué la grève au XIXème siècle. Il montrera de cette façon, tantôt comment les esprits se modifient sous l'influence des circonstances environnantes, tantôt comment nous nous haïssons, comment nous nous combattons dans tous les milieux sociaux, comment luttent les intérêts d'argent, les intérêts de famille et les intérêts politiques. [...]
[...] Enfin dans les Misérables, V. Hugo affirme que Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, [ ] tant qu'il y aura sur la Terre, ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. Cela nous montre clairement que les auteurs écrivent pour dénoncer les faits injustes. Après avoir souligné l'expression de la vision personnelle pour certains auteurs, passons maintenant aux romanciers qui eux racontent une histoire pour attendrir et amuser le lecteur. [...]
[...] En effet, dans Le Lys dans la vallée, Balzac retrace l'histoire de l'amour intense et platonique entre Félix, cadet d'une famille aristocratique, et la comtesse Madame de Mortsauf, la vertueuse épouse du comte de Mortsauf, un homme sombre et violent. Ces exemples nous permettent d'affirmer que par le biais d'un roman, un écrivain peu très bien toucher les individus. D'ailleurs, certaines personnes en difficultés prennent plaisir de se reconnaître en des personnages qui sont dans des cas similaires. Ainsi, les romanciers se servent de ces points sensibles des Hommes pour composer un ouvrage. Les romans d'apprentissage (initiation à la vie), surtout passage de l'adolescence à l'âge adulte sensibilisent les jeunes. [...]
[...] Par ce biais Raymond Queneau suscite le rire du lecteur. S'ajoutent les romans d'aventures. En effet, Les trois mousquetaires est un roman retraçant les aventures d'un Tarbais désargenté de 18 ans et de 3 autres mousquetaires qui vont s'opposer au premier ministre. De plus, nous notons des lecteurs qui trouvent du plaisir à lire des ouvrages qui relèvent des mots rares, du style recherché. Ainsi, ces romans révèlent l'art avec lequel l'auteur manie les niveaux de langues et montrent que l'amusement peut aussi être intellectuel. [...]
[...] Ensuite, nous remarquons la critique de la société dans certaines œuvres où les auteurs soulignent leur vision personnelle. A titre d'exemple, dans le Père Goriot Balzac critique les relations sociales. En effet, le père est mort ruiné après avoir fait faire de riches mariages à ses deux filles. Cela nous permet d'affirmer que les romanciers se servent de leurs ouvrages pour critiquer. Il en est de même dans Vipère au poing où Hervé Bazin s'est inspiré de sa propre mère pour façonner le personnage de Folcoche »(contraction de deux termes péjoratifs). [...]
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