Le roman épistolaire est préféré à une forme plus classique de la narration à la troisième personne, jugée trop factice, trop « romanesque » au sens péjoratif du terme, c'est-à-dire pas assez sérieuse, pas suffisamment crédible : l'auteur fait croire à ses lecteurs que les lettres ont été découvertes, gage d'authenticité absolue, alors qu'il s'agit d'une imposture ! (cf Rousseau et La Nouvelle Héloise) (...)
[...] Il partage la sensibilité des personnages, leur donne corps, leur donne vie alors que ceux-ci n'existe que sur le papier. Lire une lettre permet de donner une épaisseur psychologique aux personnages de fiction. (cf Les Liaisons dangereuses). le roman épistolaire où une intrigue menée implicitement au fil des lettres, l'absence de fil narrateur explicite L'intrique se présente d'elle-même, sans fil narrateur explicite. Elle résulte de l'entrecroisement naturel des lettres, sans aucun artifice que la succession des lettres dans le temps de lecture et sans autre atout que les ramifications internes des messages dans le temps de la fiction. [...]
[...] Dissertation littéraire: Quel intérêt un romancier peut-il avoir à choisir la forme du roman épistolaire? Idées directrices rédigées. Jugé très bon devoir par le professeur. I - les motivations de l'écrivain à choisir le roman épistolaire comme fil conducteur de son intrigue Les motivations de l'écrivain sont liées à un souci d'authenticité. La lettre est perçue comme issue du monde réelle. le roman épistolaire: gage d'authenticité Le roman épistolaire est préféré à une forme plus classique de la narration à la troisième personne, jugée trop factice, trop »romanesque au sens péjoratif du terme, c'est à dire pas assez sérieuse, pas suffisamment crédible: l'auteur fait croire à ses lecteurs que les lettres ont été découvertes, gage d'authenticité absolue, alors qu'il s'agit d'une imposture! [...]
[...] (cf La nouvelles Héloise: un roman d'amour, une utopie spéciale). le roman épistolaire où l'invitation au jeu et à la découverte pour le lecteur Mieux encore, le lecteur peut être avide d'une sorte de jeu de piste: s'il accepte de se prêter à une sorte de parcours du combattant en parcourant les méandres d'un roman épistolaire, il se voit récompensé par la découverte de coups de théâtre (cf Les liaisons dangereuses). C'est comme si la lecture renforçait le bien-fondé de la trame romanesque, lui apportant du crédit, de la vraisemblance et de l'efficacité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture