Etude semi-rédigée de plusieurs parties de texte relatives au personnage de Robinson. Les textes analysés sont :
[...] Joie ! ô joie déliée dans les hauteurs du ciel ! . Crusoé ! tu es là ! Et ta face est offerte aux signes de la nuit, comme une plume renversée. plasmes : fluides vitaux. sourd : présent du verbe sourdre qui signifie "jaillir". palétuviers : arbres exotiques. [...]
[...] Cet homme hardi frissonnait de peur sans arrêt, et n'osa qu'au bout de treize ans reconnaître toute son île. Ce marin qui voyait de son promontoire à l'œil nu les brumes d'un continent, alors que j'avais nagé au bout de quelques mois dans tout l'archipel, jamais n'eut l'idée de partir vers lui. Maladroit, creusant des bateaux au centre de l'île, marchant toujours sur l'équateur avec des ombrelles comme un fil de fer. Méticuleux, connaissant le nom de tous les plus inutiles objets d'Europe, et n'ayant de cesse qu'il n'eût appris tous les métiers. [...]
[...] perdu ! . " jusqu'à ce qu'affaibli et harassé, je fusse forcé de m'étendre sur le sol, où je n'osai pas dormir de peur d'être dévoré." Ayant surmonté ces faiblesses, mon domicile et mon ameublement étant établis aussi bien que possible, je commençai mon journal dont je vais ici vous donner la copie (encore qu'il comporte la répétition de tous les détails précédents) aussi loin que je pus le poursuivre ; car mon encre une fois usée, je fus dans la nécessité de l'interrompre. [...]
[...] Il n'avait rien de brisé, il n'avait même rien du tout apparemment, mais il était indiscutablement mort. Pauvre Tenn, si vieux, si fidèle, l'explosion l'avait peut-être fait mourir tout simplement de peur ! Ils se promirent de l'enterrer dès le lendemain. Le vent se leva. Ils allèrent ensemble se laver dans la mer, puis ils dînèrent d'un ananas sauvage -et Robinson se souvint que c'était la première nourriture qu'il eût prise dans l'île le lendemain de son naufrage. Ne sachant pas où dormir, ils s'étendirent tous deux sous le grand cèdre, parmi leurs reliques. [...]
[...] La question ne demande pas de repérer les invariants, c'est-à-dire les éléments repris d'un auteur à l'autre. Elle ne demande pas non plus la moindre analyse. Par conséquent, pas de perte de temps inutile. II - LES REACTIONS A CHAUD DU PROFESSEUR La question est simple et sans surprise. Elle ne suppose pas de connaissance particulière, mais seulement une lecture précise et méthodique des quatre textes. Il fallait évidemment commencer par observer le premier d'entre eux dans la chronologie, celui de Defoe (il constitue en effet le modèle dont les trois autres vont s'inspirer). [...]
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