- Ce poème a été écrit vers 1870, et est extrait du recueil Poésies (lequel regroupe 44 poèmes écrits entre 1870 et 1871). C'est Verlaine qui a fait les démarches auprès des éditeurs pour que soient publiés ces poèmes (Rimbaud n'a jamais écrit pour devenir célèbre et gagner de l'argent. Il n'a publié qu'Une Saison en Enfer de sa propre initiative). Rimbaud a à peu près 16 ans lorsqu'il écrit ces poèmes.
- « Ma Bohème » est un des nombreux poèmes qui illustrent son goût pour la liberté, puisqu'il y raconte une de ses fugues (...)
[...] ( La comparaison au vers 11 : De rosée à mon front, comme un vin de vigueur montre bien que le fait d'être libre crée chez Rimbaud comme une ivresse, l'amène à créer un monde plus beau. La nature est transformée pour qu'il invente un monde exaltant, où il se sente heureux. ( Le vers 12, où il est question d'« ombres fantastiques témoigne bien que l'on se situe dans le domaine de l'imagination et non du réel. ( Toutes ces citations appartiennent à la nature. [...]
[...] Il n'a publié qu'Une Saison en Enfer de sa propre initiative). Rimbaud a à peu près 16 ans lorsqu'il écrit ces poèmes. ( Ma Bohème est un des nombreux poèmes qui illustrent son goût pour la liberté, puisqu'il y raconte une de ses fugues. ( Annonce du plan : I. Opposition au monde quotidien II. Le rôle de l'imagination I. Opposition au monde quotidien Marginalité : ( A travers le titre, Ma Bohème (qui vient de bohémien Rimbaud évoque d'emblée sa marginalité, son désir d'être hors normes. [...]
[...] Sans être libre physiquement, Rimbaud ne peut pas écrire librement. ( Conclusion ( Ce poème est très célèbre et a contribué a créer le mythe de l'enfant- poète de Rimbaud. Verlaine le surnommait d'ailleurs L'homme aux semelles de vent ce qui rappelle bien cette image de voyageur, de bohémien, de vagabond. ( Ma Bohème met aussi en avant le rôle de l'imagination chez Rimbaud et le début de son émancipation poétique, lesquelles vont être un fil directeur dans la suite de son œuvre. [...]
[...] En effet, Rimbaud le remplace par l'expression familière, de la langue orale : Oh !là !là ! (v.4). Il substitue au Ô lyrique Oh !là !là ! ( Le Petit Poucet (v.6) est aussi un clin d'œil dérangeant : en effet, dans la poésie lyrique, on a souvent des comparaisons avec de grands personnages mythiques. Ici, Rimbaud se compare au Petit Poucet, lequel est faible, fragile et issu d'un conte : cela aussi est ironique. C'est une référence tout à fait inattendue, à l'opposé de ce que l'on retrouve habituellement en poésie. [...]
[...] Solitude : ( Le contexte d'écriture est celui d'une fugue. Qui dit fugue dit fuite de Rimbaud qui veut échapper à son quotidien : sa fuite est évoquée à travers des verbes de mouvement, d'action : je m'en allais j'allais (v.3). Pour insister sur cette idée de mouvement, au 1er vers, on a une répétition sonore du son [lé] : Je m'en allais, les poings : cette répétition phonétique est une rime interne qui sert à insister, de même que la répétition du verbe aller De plus, il parle de course (vers qui renforce bien cette idée de fuite. [...]
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