Il a beaucoup voyagé, fuyant sa mère Vitalie Cuif, et sa ville natale qu'il détestait tant, cet « atroce Chaletown » « supérieurement idiote entre les petites villes de province ». Arthur n'a fait que passer dans le monde de la littérature, mais ce fut un véritable mythe. Ses oeuvres ont connu et connaissent encore un véritable succès. Parmi elles, on retrouve notamment Le Mal que nous étudions aujourd'hui. Il semble intéressant de voir à travers ce poème a quelles formes de mal Rimbaud s'en prend ici. Pour cela, nous verrons dans un premier temps que Rimbaud critique la guerre, puis dans un second temps la divinité.
[...] Or dans le second tercet, il y a une rupture Et se réveille avec une allitération en R. Il est un dieu : proposition principale, il est mis en valeur, le vers est déséquilibrer pour donner de l'importance à ce dieu. Mais le fait de lui ajouter un article indéfini lui enlève toute sa puissance. Ce premier tercet, en soulignant toutes les richesses de l'Eglise, va former un contraste violent avec le dernier tercet. Avec l'expression Et se réveille on ouvre sur une nouvelle scène : l'offrande des mères. Tout comme les soldats, les mères sont dépersonnalisées. [...]
[...] : elles n'ont même pas les moyens de le mettre dans un écrin. Cela choque dans la mesure ou il y a un grand contraste avec les richesses de l'Eglise. Ces mères sont faibles psychologiquement devant leurs enfants qui meurent à la guerre. Caricature pitoyable de l'offrande et Rimbaud reflète l'image d'une religion vénale. Il y a une opposition entre le rire de dieu et les pleurs des mères. Les formes du Mal sont liées à travers la syntaxe de ce poème. [...]
[...] Il croit en la nature. Les deux premiers quatrains sont tragiques et épiques. Il s'oppose au cadre et au registre bucolique. B/Une guerre critiquée et dénoncée Tout d'abord, on voit le regard critique de Rimbaud vis-à-vis de cette guerre à travers une allitération en R (vers1.) La révolte de Rimbaud se ressent également à travers la ponctuation, avec des points d'exclamations : vers8 : Nature ! Ô Toi qui fis ces hommes saintement ! En ce qui concerne les soldats, ils sont dépersonnalisés. [...]
[...] CONCLUSION Ce sonnet reflète de violentes critiques de la guerre et de la religion. Rimbaud parle de ces pauvres femmes qui sont dépouillées et de leur bien et de leurs enfants qui se font massacrer à la guerre devant un roi railleur. Tout cela met Rimbaud hors de lui. Cette critique lui est caractéristique durant son adolescence. Paru en 1870, ce sonnet a une structure issue du romantisme, mais on sent déjà une transformation de l'écriture avec un démembrement (mètre, rimes . ) . Rimbaud commence à être rebelle sur le plan poétique. [...]
[...] )Tout se déroule, et au centre de ce tout : Le roi. Le roi méprise tous ses soldats qui lui sont pourtant entièrement soumis. On retrouve donc un isolement d'un roi qui fait ressortir son sadisme. A travers une description tragique de la guerre dans un cadre bucolique, Rimbaud dénonce et critique cette guerre et le roi qui la provoque. Mais cette dénonciation va se doubler d'une critique à la divinité. II / CRITIQUE DE LA DIVINTÉ un rapprochement avec la première partie du sonnet La structure de ce sonnet est d'une grande clarté. [...]
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