A l'aide d'images poétiques, de comparaisons, de métaphores et de personnifications, le poète va transformer un paysage en féerie.
Il apparaît comme un enfant magicien qui transforme le monde qui l'entoure : l'aube devient une déesse, une fleur parle, et une cascade devient une nymphe (...)
[...] Conclusion : L'aube est par définition un moment court et fugace, comme le fut la création poétique dans la vie de Rimbaud. Midi est l'heure du silence pour Rimbaud et il perd la faculté d'écrire. L'aube pour le poète qui promettait pourtant un grand jour s'est éteinte brutalement dans un midi aveuglant. Cette aube d'été que le poète veut posséder représente peut être la poésie nouvelle qui lui permettrait d'être un voyant comme il le souhaitait. Pour le poète, embrasser l'aube d'été serait alors l'éveil poétique. Aube J'ai embrassé l'aube d'été. [...]
[...] B Une possession illusoire L'échec de la possession de la déesse par l'enfant est annoncé par : - l'image du laurier 15) qui évoque aussi l'échec de l'union d'Apollon et Daphné qui lui échappa en devenant un laurier. - le fait que la déesse est rhabillée avec ses voiles amassés 12). L'enfant atteint la déesse : je l'ai entourée mais la rencontre est vécue comme une frustration : j'ai senti un peu son immense corps 13). La femme est trop grande pour lui, il ne la sent pas vraiment. C'est un échec, il a touché l'Aube mais il est tombé : l'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois 13). [...]
[...] Rejeté par les amis poètes de Verlaine qu'il ne songe qu'à choquer, il convainc son amant de quitter sa famille pour lui et ils partent ensemble en voyage. Mais leur liaison est orageuse. Verlaine blesse Rimbaud au pistolet ce qui lui vaudra de faire deux ans de prison et met fin à leur histoire. Arthur Rimbaud publie Une saison en enfer en 1886, Illuminations en 1886, puis abandonne la poésie à l'âge de 21 ans, Il part faire du commerce en Afrique. [...]
[...] Au début le ruisseau est décrit comme de l'eau morte puis il devient une cascade qui se transforme en nymphe, avec des cheveux : le waserfall blond qui s'échevela» - L'éveil de la sensualité du poète Le poète enfant est pris de désir pour l'aube et cherche à la saisir. L'éveil du jour à travers l'aube devient l'éveil d'une sensualité adolescente. Le poète apprend le nom de la femme : une fleur qui me dit son nom ce qui est la première étape pour la connaitre. Le poète rit de cette rencontre, à la vue de la cascade qui devient une déesse : je reconnus la déesse 7). [...]
[...] L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. [...]
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