Le sonnet de Rimbaud suit le mouvement d'un regard qui part du panorama, d'un « petit val », qui se rapproche ensuite du personnage « étendu dans l'herbe » (...)
[...] Allitération en r qui donne une sonorité beaucoup plus dure pour parler de la mort du soldat. Ce dernier vers est un euphémisme, car on ne dit pas explicitement qu'il est mort. De plus il n'y a pas d'image violente de la mort (sang . ) Conclusion: Le poème est remarquable, car Rimbaud n'as pas recours au ton de l'indignation, il feint de découvrir avec le lecteur le spectacle de la mort comme un phénomène anodin. Le choc provoque la stupeur et accentue la dénonciation. [...]
[...] Les touches juxtaposées de formes et de couleurs, organisés dans des tons de vert et de bleu, peuvent être assimilé à un tableau impressionniste représentant un dormeur dans la nature - Description du dormeur. Symbiose entre le personnage et la nature. Le personnage est dans la nature (nombreuses occurrences lignes 13). La répétition montre que le dormeur fait corps avec la nature, considérée comme son lit. Un personnage innocent. Rimbaud décris ici le dormeur comme un jeune soldat, un un enfant malade berce le insouciance, innocence de la jeunesse. [...]
[...] Le Dormeur. Le dormeur (référence au titre du sonnet) n'apparaît qu'au 4ème quatrain La notion de sommeil revient trois fois avec dort (Lignes 7 et et il fait un somme (Ligne 10) Le verbe étendu (Ligne intensifie l'impression de confort. A partir de ce moment, nous basculons dans l'horreur d'un dénouement très brutal - Dénonciation implicite de la mort des soldats. Indice de la mort. L'annonce de la mort est progressive. Dès la 2ème strophe on remarque que sa position est un peu trop abandonnée. [...]
[...] Le Dormeur du Val. Introduction : Anticonformiste et marginal, Rimbaud étouffe à Charleville où il lui arrive de fugué, pour fuir une région dévastée par la guerre de 1970 contre la Prusse. Rimbaud dénonce la barbarie de la guerre dans certains de ses poèmes comme Le Mal ou bien encore Le Dormeur du Val - Un cadre bucolique qui relève de l'esthétique impressionniste Un cadre bucolique. Le sonnet de Rimbaud suit le mouvement d'un regard qui part du panorama, d'un petit val qui se rapproche ensuite du personnage étendu dans l'herbe et détaille son sourire, sa narine et sa main sur sa poitrine. [...]
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