Nourrie de révolte, auréolée de légende, revendiquée par le surréalisme, l'oeuvre de Rimbaud a profondément influencé la poésie moderne. A vingt ans ce génie précoce a déjà achevé son oeuvre.
Le dormeur du val est l'un de ses premiers poèmes dans lequel il exprime sa révolte contre la mort et plus précisément contre la bêtise de la guerre (...)
[...] Le dormeur du val est l'un de ses premiers poèmes dans lequel il exprime sa révolte contre la mort et plus précisément contre la bêtise de la guerre. Nous étudierons ce poème en deux parties. Tout d'abord, nous verrons comment le poète nous parle de la mort puis, les différentes images de la nature qu'il nous suggère. Dans ce poème, Rimbaud choisit l'image du dormeur pour évoquer la mort. On le remarque car il utilise le champ lexical du sommeil : dormeur ; dort ; somme ; lit ; berce Grâce a cette image, Rimbaud atténue l'expression de la mort, il utilise un euphémisme. [...]
[...] On peut donc dire que ce poème est une poême-pierre-tombale qui est un dernier adieu au soldat. CONCLUSION Avec ce poème, Rimbaud cherche à surprendre le lecteur, il veut le choquer pour mieux l'amener à se révolter contre la bêtise de la guerre. Il veut montrer au lecteur et le convaincre de l'absurdité de cette mort innocente. D'un autre coté, Rimbaud fait penser qu'il cherche à atténuer la mort du soldat et même qu'il cherche à la nier. Il veut pouvoir rêver d'une autre issue, plus belle et moins macabre. [...]
[...] Ce jeune homme étendu dans l'herbe, mort, ne la perturbe en aucun point, ce qui renforce le sentiment d'absurdité de la mort. On remarque cette indifférence grâce à la disposition du poème. Le poète fait des rejets très significatifs pour renforcer l'idée d'indifférence. En cassant la lecture régulière et en obligeant à marquer une pause, Rimbaud met en évidence la vigueur de la nature. Enfin, progressivement dans le poème, on s'aperçoit que la Nature devient autre, elle change de comportement. Elle se montre comme une mère avec le soldat. [...]
[...] Enfin le poète met en évidence par la disposition. Il fait des rejets : Luit ; Dort ; D'argent ; et également des enjambements : sourirait un enfant malade Grâce a ces mots clés, Rimbaud intrigue le lecteur. Au début du poème, la nature joue le rôle d'indifférence joyeuse. On le remarque grâce aux nombreuses personnifications que fait l'auteur : chante une rivière ; accrochant follement ; montagne fière ; haillons d'argent Cet outil qui est la personnification permet de rendre la nature vivante et joyeuse. [...]
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