Le Bateau ivre est révélateur du parcours poétique du poète puisque ce poème est écrit à la 1ère personne du singulier. Le texte étudié est ici un extrait composé de 4 quatrains d'alexandrins en rimes croisées. Il donne ici la parole à un bateau qui raconte son itinéraire après avoir rompu les amarres (...)
[...] En effet l'arrivée du bateau dans la mer est marquée par la danse qui représente chez Rimbaud l'euphorie. C'est dans cet élément, que le bateau s'épanouie vraiment, que le poète se sent bien. (Le poète souligne encore le bien-être dans lequel il se retrouve alors par le rappel de son ancienne condition qu'il ne regrette pas : »dix nuits, sans regrette l'œil niais des falots ! A travers les falots (petites lanternes qui guident les bateaux la nuit), Rimbaud exprime à travers le mépris du bateau pour toutes les règles établies son propres mépris. [...]
[...] La seule préoccupation du bateau est la quête de la liberté et la découverte de l'espace libre, même si les conséquences en sont tragiques. (Mais dès le début du poème, Rimbaud semble évoquer la désillusion: dans descendre au vers on peut lire dans ce verbe une double signification, une première signification: le fait de naviguer sur les fleuves, et un second : une sorte de descente aux enfers d'ailleurs repris dans la fin du poème. En effet, ce qui importe au bateau est seulement la quête de liberté, et la découverte d'un espace libre et sans frontière les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais II/ Un voyage en quête de changements : Le passage de l'enfance au monde de l'adolescence: partir de la 3ème strophe, un autre complément de lieu est donné par le poète : dans le clapotements furieux des marées On découvre alors un paragraphe qui semble s'opposé au premier : Fleuves impassibles 1er paragraphe clapotements furieux 2ème paragraphe. [...]
[...] Conclusion : Poème qui fait l'éloge de la liberté. Le bateau part en quête de liberté, d'un nouvel espace à l'image de la conquête du poète pour un nouveau langage, vers un nouveau monde poétique. Malgré je est un autre de nombreuses liaisons peuvent être établies entre l'aventure de ce bateau et la vie et la pensée de Rimbaud. Mais cette quête qui s'avérait euphorique, va se montrer particulièrement déceptive dans la fin du poème où le poète écrit Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! [...]
[...] Pour Rimbaud le poète doit vivre des expériences particulière et sa conception de la poésie est exprimé dans La lettre du voyant : le poète doit voir au-dessus du commun des mortels. Le bateau ivre est révélateur du parcours poétique du poète puisque ce poème est écrit à la 1ère personne du singulier. Le texte étudié est ici un extrait composé de 4 quatrains d'alexandrins en rimes croisées. Il donne ici la parole à un bateau qui raconte son itinéraire après avoir rompu les amarres. Ce texte est une sorte de défi à l'ordre établi. [...]
[...] Il faut alors voir une réticence à travers cette attaque des Peaux-rouges. (Cette vision de liberté apparaît toutefois assez subjective je ne me sentis C'est un univers qui apparaît mythique, avec en plus ces personnifications comme celles des Fleuves. Cette liberté doit alors être perçue comme une expérience symbolique. (La deuxième strophe s'ouvre sur une reprise de la parole du bateau. Le bateau montre alors un caractère insoucieux devant la cruauté de la capture des haleurs mais en plus de la capture de tous les équipages (v.5). [...]
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