Dès la première phrase, le poète qui par son naturel et son innocence s'assimile à un enfant, se trouve dans un état de fusion bienheureux avec la nature, ce qu'il exprime par l'utilisation du verbe "embrasser". La régularité de l'octosyllabe (4+4) est soulignée par l'écho des sonorités finales de chaque hémistiche (j'ai embrassé / l'aube d'été) (...)
[...] Conclusion : Ce poème est un texte narrant l'éveil de la nature, la poursuite d'une femme par le poète, ou tout simplement un rêve. Ouverture : Genèse de la Bible. Le poète a marché et la nature s'est éveillée, Dieu l'a ordonné et la lumière fut. [...]
[...] L'or et l'argent se conjuguent pour mettre en évidence l'intensité de la lumière au sein de laquelle se produit la révélation (Je reconnus la déesse). L'utilisation du terme allemand présente l'intérêt d'accentuer l'allitération en l et l'assonance en a caractérise la phrase Le poète : Contrairement à Baudelaire qui demeure cloué sur place lors de sa rencontre avec la passante, le poète se signale comme un homme d'action et d'entreprise. Cela se voit clairement grâce à la présence du pronom personnel je récurrente jusqu'à l'avant-dernière phrase. La succession des verbes d'action insistent sur le dynamisme et l'audace du poète voyant. [...]
[...] La dégradation de son état mental apparaît aussi dans le choix de ses alliés. Le coq, animal assez peu poétique, auquel il n'hésite pas à dénoncer la déesse assez ridiculement. Enfin l'étreinte finale montre la vanité de son projet. La désillusion amène la fin du rêve marqué par un mouvement de chute brutal qui illustre le décalage entre le rêve et la réalité. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. : allitération en : sonorité de la chute. C'est le retour à l'âge d'or, à l'inharmonie, à la rêverie poétique. [...]
[...] Aube, Illuminations, Arthur Rimbaud : Introduction : Arthur Rimbaud a écrit tous ses poèmes entre 16 et 21 ans. Pour lui, la poésie est un moyen d'exprimer sa révolte. Rimbaud considérait que le vrai poète est un voyant. La création poétique a été une véritable aventure. Après les poèmes en vers, il compose Les Illuminations (mot anglais qui signifie enluminure mais conserve le sens du mot français : axé sur une autre réalité), regroupant des poèmes en prose qui retracent les charmes et les mystères d'une relation originale avec le monde. [...]
[...] Elle conserve les voiles amassées et il n'a senti qu'un peu de son immense corps alors qu'il espérait atteindre l'absolu c'est-à-dire la posséder dans sa totalité Le poète : Quant au poète, le désir impie de posséder l'absolu entraîne chez lui une dégradation qui se signale sur le plan spatial par un mouvement de retombée de la cime argentée au monde des hommes (la plaine, l'allée, la ville et la route). L'affolement et le désordre succède à la marche triomphale de la première partie (dans l'allée, en agitant les bras comme une marionnette impuissante). Sa course folle manque de noblesse. De plus, sa tentative audacieuse entraîne son exclusion. [...]
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