Sciences humaines et arts, Résumé des quatre sujets d'étude du bac de français, texte théâtral, genre et argumentation, réflexion sur l'homme, personnage de roman, genre romanesque, antihéros, écriture poétique, quête de sens
On peut tout d'abord s'intéresser au premier sujet, le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours. Né dans l'Antiquité grecque, le théâtre – du grec "theatron", est un lieu où on regarde, s'épanouit de manière diversifiée selon les époques. Ce genre littéraire a une dimension double qui pose la question des rapports entre le texte et la mise en scène.
[...] » Auteurs classiques du XVIIe avaient pour devise plaire et instruire d'où l'apologue. Auteurs du XVIIIe font un détour par la fiction pour défendre idées des Lumières : essais et pamphlets de Voltaire deviennent des contes ; pièces de théâtre sur la justice sociale et la réflexion de l'individu de Marivaux et Beaumarchais. De nos jours, la fiction est toujours liée à la réflexion anthropologique. [...]
[...] Révélateur de ce réel grâce à ses personnages individualisés, il permet au romancier de critiquer la société. Ses formes diverses en font en effet un outil privilégié pour interroger notre monde et nous-mêmes. Certains romans laissent une empreinte par leurs descriptions ou leur imaginaire et transforment la vision du monde du lecteur. [...]
[...] Les romans sont porteurs d'une ou plusieurs visions du monde. Définition(s) et évolution du genre romanesque XVIIe : du roman pastoral au roman d'analyse - Roman : narration épisodes, prose au service de l'action et de la peinture des sentiments - Roman pastorale (Clélie, Madelaine de Scudéry, 1654-1660) : lieu imaginaire, Antiquité lointaine, personnages en habits de berger ou nymphes, vie tendue vers l'amour et harmonie = récit très long, roman d'apprentissage avec « Carte du Tendre » MAIS discrédité car perfection peu crédible - Roman d'analyse (La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1678) : classique (absence d'oralité et mesure dans l'expression), période contemporaine, perso inspirés de perso réelles, préciosité, troubles de la passion amoureuse XVIIIe siècle : essor du roman épistolaire - 2nd moitié XVIIe et XVIIIe - Forme permet à l'auteur de jouer sur les frontières entre réalité et fiction, de contourner censure/condamnation (immoralité ou irréligion) - Nb narrateurs = différents points de vue - Les Lettres persanes, Montesquieu : thèmes majeurs de la philosophie des Lumières par la vision décalée de Persans voyageant en France XIXe siècle : triomphe du roman réaliste - Influence des Lumières, du développement industriel, essor de la bourgeoisie - Roman est représentation fidèle de la réalité sociale (pour Stendhal : « le roman est un miroir » (Le Rouge et le Noir, 1830) : o réalisme décrit scrupuleusement faits et gestes des personnages issus du « peuple », ambition « totalisante » (« La comédie humaine », Balzac, 1829-1850) o naturalisme, idem, avec un aspect scientifique plus marqué pour révéler ou dénoncer comportements humains (pour Zola : « le roman doit être une sorte de laboratoire », « Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le 2nd Empire ») Vers le contemporain - XXe : romans engagés prennent position face à l'insupportable (guerre, totalitarisme) - 1950s à Paris : Nouveau roman refuse subjectivité - XXe et XXIe roman particulièrement prisé, variété croissante (ex Amour Solitaire, Morgane Ortin, 2018), frontières entre fiction et réalité se brouillent, ex : genre de l'auto-fiction mêlant autobiographie et fiction Le personnage de roman : du héros à l'antihéros Qui est le personnage de roman ? [...]
[...] Les poèmes deviennent des œuvres singulières, inattendues qui mettent en ne relief certains thèmes - Création d'images les plus étranges possibles par les symbolistes et surréalistes Rôles antithétiques du poète : avec la société, exilé de cette dernière, en avance sur la société, proche de chacun. Il donne à son œuvre un rythme et un cadre. La poésie est un art vivant qui traite tous les thèmes en utilisant tous les registres. [...]
[...] C'est avant tout un espace de liberté pour les auteurs. Comique de caractère : trait de caractère devient une folie aveugle- Comique de mots : mots déformés, tronqués, mal alliés ou mal répartis. Comique de situation : « piège », catastrophe différée (quiproquo, péripétie Comique de gestes : mimiques, grimaces, exubérance gestuelle. [...]
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