Résumé de l'Eneide de Virgile, chant II
À la demande de Didon, Énée accepte de raconter les derniers moments de Troie, malgré l'heure avancée et la douleur que provoque en lui cette évocation (1-13a).
Introduction et Résumé
[...] Ce récit plein d'astuce emporte la conviction de ses interlocuteurs (176-198). À cela vient s'ajouter la mort tragique du Troyen Laocoon et de ses fils, étranglés par deux serpents sortis de la mer, ce qui est immédiatement interprété comme une manifestation de la colère divine. Laocoon avait en effet manifesté son opposition au projet troyen d'introduire le cheval dans la ville (199-227). Les ennemis dans la ville [ 228-266] Les explications de Sinon et la mort de Laocoon finissent par persuader les Troyens, qui vont jusqu'à percer leurs murailles pour introduire le cheval qu'ils hissent jusqu'au centre de la cité, au milieu des hymnes sacrés, dans l'inconscience et la liesse générales, en dépit de signes suspects et des avertissements de Cassandre (228-249). [...]
[...] Les Troyens détruisent la tour qui s'écrase sur les assaillants ; ceux-ci sont aussitôt remplacés par d'autres, accablés à leur tour par une pluie de projectiles (453-468). Jeune et brillant, Pyrrhus apparaît alors, suivi de quelques compagnons ; il saccage l'entrée et, par la large brèche ainsi creusée, on découvre l'intérieur du palais, en proie à la désolation, retentissant des gémissements et des cris des femmes (469-490). En digne fils d'Achille, Pyrrhus entre de force dans la demeure royale, et massacre ceux qu'il rencontre. [...]
[...] Les Troyens abusés par Sinon et par la mort de Laocoon [ 145-227] Avec un art consommé de la duplicité, Sinon explique la signification du cheval aux Troyens et à Priam, qu'il réussit même à apitoyer. Il leur donne l'impression de les aider, en leur révélant les secrets des Grecs (145-161). Selon lui, Pallas-Athéna, protectrice immémoriale des Grecs, avait été offensée par l'impiété de Diomède et d'Ulysse, qui avaient dérobé de son sanctuaire troyen le Palladium ; la déesse avait manifesté son mécontentement par des prodiges (162-175). [...]
[...] Mais soudain Vénus apparaît et apaise la colère de son fils. Elle lui rappelle son devoir envers elle et ses proches, et lui démontre que les responsables de la ruine de Troie ne sont ni Hélène, ni Pâris, mais bien la volonté conjuguée de plusieurs dieux (Neptune, Junon, Pallas, Jupiter). Avant de disparaître, elle lui conseille de fuir, en l'assurant de son soutien jusqu'à son installation au pays de ses pères (588-621). Énée, mis devant l'évidence par la vision des dieux en action et par le spectacle du désastre, s'enfuit du terrain des combats, grâce à une intervention divine (622-633). [...]
[...] Au signal lumineux lancé par le navire de commandement, Sinon ouvre les flancs du cheval d'où se laissent glisser de nombreux guerriers, dont Ulysse. Ces hommes se répandent dans la ville endormie, tuent les gardes et ouvrent les portes à leurs compagnons (250-267). Énée entre en scène [ 268-437] Conseil d'Hector à Énée : fuir avec les Pénates de Troie [ 268-297] Au cours de la nuit, Énée voit en songe le fantôme d'Hector, qui se présente sous l'aspect du guerrier vaincu et qui porte les marques affreuses de ses combats devant Troie; Énée l'interroge avec un certain espoir mais sans se défaire de sa tristesse et de son découragement (268-286). [...]
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