Dans Bérénice, chaque valet a une personnalité différente qu'il soit Phénice, Arsace ou Paulin. Les maîtres quant à eux se rejoignent tous car ils se retrouvent tous à la fin pris dans un tourment amoureux qui leur déplaît.
Après avoir examiné les relations entre chaque maître de l'oeuvre et son valet, on peut en déduire qu'ils ont tous un rôle significatif au sein de la pièce (...)
[...] La seconde raison, et sans doute la plus forte, tient à l'interdit paternel qui pèse sur Aricie et que rappellera Hippolyte (vers 101-113) : il ne peut songer à Aricie sans aller contre la volonté formelle de son père. On ne peut mettre sur le même plan Œnone et Théramène (l'une intrigue, l'autre se partage les fonctions plus simples d'accoucheur et de narrateur), mais l'un et l'autre sont ceux par qui la parole arrive, et par qui la réalité advient. [...]
[...] je te laisse trop voir mes honteuses douleurs, et mes yeux, malgré moi, se remplient de pleurs. (vers 182 à 184). De plus on remarque dans cette scène l'utilisation de la première personne du pluriel Allons point plus avant qui englobe les deux personnages ce qui nous montre que Phèdre considère Œnone comme son égale. De plus à la fin de la scène 5 acte premier, Phèdre se laisse aider par Œnone Eh bien! À tes conseils je me laisse entraîner. [...]
[...] Mariage arrangé, relations maîtres/valets, préjugé de classe, telle est la dimension sociale ou sociologique de la comédie. Les enfants refusent d'obéir aux pères et arrivent à leur fin grâce à l'aide des valets. Il y a une humiliation de Silvia d'être comme une domestique, d'être traitée à l'égal de, d'être aimée par un valet, de voir sa soubrette être aimée par un maître, de se voir aimer elle-même un valet. Il y a de même une humiliation de Dorante, l'épreuve courtoise et chevaleresque. [...]
[...] Pour finir on trouve au niveau de l'actes scène II le terme Je l'avoue ce qui nous montre bien que Antiochus fait complètement confiance à Arsace. Parlons maintenant de Phèdre qui est la seconde pièce de Racine. Dans cette œuvre on trouve 2 relations Maîtres/valets : celle entre Phèdre et Œnone, et celle entre Hippolyte et Théramène. Phèdre et Œnone ont une relation assez proche que celle qu'entretenaient Phénicie et Bérénice. Au niveau de l'acte I scène III, Phèdre avoue à Œnone qu'elle a honte Œnone, la rougeur me couvre le visage. [...]
[...] Dans Le Jeu de l'amour et du hasard, la transgression est omniprésente et conditionne le fondement même du jeu. En effet, c'est ce thème qui en permettant aux valets de devenir maîtres va engendrer, chez ces mêmes domestiques (et ce, surtout pour Arlequin) une volonté de monter en grade : J'espère que son amour me fera passer à table en dépit du sort qu'il ne m'a mit qu'au buffet Le paraître qui conditionne les relations amoureuses est dénoncé ; Monsieur Orgon, en scène 4 de l'acte I lancera même : Il faudra bien qu'ils se parlent souvent tous deux sous ce déguisement. [...]
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