Cours de littérature consacré aux règles de l'alexandrin classique. Il est illustré d'exemples tirés de la tragédie Britannicus de Racine. Quelle est l'origine de l'alexandrin ? Comment est-il composé ? Comment doit-on le lire ?
[...] Ex : L'impatI/Ent Néron cesse de se contraindre. (Britannicus, v.11) B. Règle : respecter les liaisons 2 Les mots se terminant par un un ou un doivent être liés au mot suivant commençant par une voyelle par le son Les mots se se terminant par un ou un doivent être liés au mot suivant commençant par une voyelle par le son Les mots se se terminant par un un ou un doivent être liés au mot suivant commençant par une voyelle respectivement par les sons et Ex : lecture des vers 1 à 8 de Britannicus de Racine ALBINE Quoi ? [...]
[...] Ex : Las de se faire aimer, / il veut se faire craindre. (Racine, Britannicus, I v.12) 1er hémistiche césure 2ème hémistiche La tragédie classique Britannicus fait alterner deux vers en rimes féminines qui se termine par un et deux vers en rimes masculines toutes les autres terminaisons). Il s'agit donc de rimes suivies (AA / BB / CC, etc.). III. LA LECTURE DU VERS A. Règle : respecter le nombre de syllabes Un à la fin d'un vers (rime féminine) ne se prononce pas et la syllabe finale n'est pas comptée dans le décompte des syllabes. [...]
[...] Il permet de mettre en relief l'élément rejeté. Ex : ( ) Depuis un moment, mais pour toute ma vie / J'aime (que dis-je aimer), j'idolâtre Junie. (Britannicus, II v.383-384) B. L'enjambement C'est le débordement long d'une phrase sur le vers suivant. Il crée un effet d'ampleur et peut exprimer l'enthousiasme, le trouble ou la colère. Ex : Rome met-elle au nombre de vos droits / Tout ce qu'a de cruel l'injustice et la force, / Les emprisonnements, le rapt et le divorce ? [...]
[...] 1 Les règles de l'alexandrin classique I. DÉFINITION ET ORIGINE DE L'ALEXANDRIN On appelle ainsi le vers de douze syllabes. C'est le seul vers français dont le nom n'est pas fondé sur le nombre de syllabes (cf. hexasyllabe, octosyllabe, décasyllabe, etc.). Le vers de douze syllabes date du début du XIIème siècle, mais le nom alexandrin apparaît au ème XV siècle : il est dû à un poème en vers de douze syllabes consacré à Alexandre le Grand (IVème siècle avant notre ère). [...]
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